Le Chili a décrété le 29 avril l'alerte sanitaire dans la ville d'Arica (nord) après la découverte de la présence massive du moustique Aedes aegypti, transmetteur du Zika, de la dengue et du chikungunya, et absent dans la partie continentale du pays depuis 60 ans
"L'alerte sanitaire nous permet d'intensifier les mesures déjà prises, car nous avons constaté que le problème s'étend sur toute la ville d'Arica", a expliqué Jaime Burrows, sous-secrétaire à la Santé, lors d'une conférence de presse à Santiago.
Jusqu'à présent, le Chili était, au côté du Canada, le seul pays du continent américain à être préservé de l'Aedes aegypti qui transmet le Zika, un virus accusé de provoquer la microcéphalie - développement insuffisant du crâne et du cerveau - chez les foetus.
Le moustique a été décelé la semaine dernière à Arica, ville de 160.000 habitants située à 2.000 kilomètres au nord de Santiago.
L'alerte sanitaire permettra au gouvernement d'allouer des moyens économiques et de mobiliser l'armée pour contrôler la maladie et éviter l'épidémie.
"Il n'y a aucune suspicion de contagion humaine, ni présence de larves ou de moustiques dans les autres régions en dehors de celles d'Arica et de Parinacota", a assuré la ministre de la Santé Carmen Castillo.
Arica est une ville frontalière avec le Pérou et la Bolivie et un port important.
Depuis près de 60 ans, le seul endroit du territoire chilien avec une présence habituelle du moustique était l'île de Pâques, dans l'océan Pacifique et à quelque 3.500 kilomètres du continent. Il y a causé des milliers de cas de dengue et de Zika.
La maladie frappe surtout l'Amérique du sud, en particulier le Brésil où plus de 1,5 million de cas ont été dénombrés depuis le début de l'épidémie l'an dernier.
Jusqu'à présent, le Chili était, au côté du Canada, le seul pays du continent américain à être préservé de l'Aedes aegypti qui transmet le Zika, un virus accusé de provoquer la microcéphalie - développement insuffisant du crâne et du cerveau - chez les foetus.
Le moustique a été décelé la semaine dernière à Arica, ville de 160.000 habitants située à 2.000 kilomètres au nord de Santiago.
L'alerte sanitaire permettra au gouvernement d'allouer des moyens économiques et de mobiliser l'armée pour contrôler la maladie et éviter l'épidémie.
"Il n'y a aucune suspicion de contagion humaine, ni présence de larves ou de moustiques dans les autres régions en dehors de celles d'Arica et de Parinacota", a assuré la ministre de la Santé Carmen Castillo.
Arica est une ville frontalière avec le Pérou et la Bolivie et un port important.
Depuis près de 60 ans, le seul endroit du territoire chilien avec une présence habituelle du moustique était l'île de Pâques, dans l'océan Pacifique et à quelque 3.500 kilomètres du continent. Il y a causé des milliers de cas de dengue et de Zika.
La maladie frappe surtout l'Amérique du sud, en particulier le Brésil où plus de 1,5 million de cas ont été dénombrés depuis le début de l'épidémie l'an dernier.