Les autorités ont organisé un exercice de grande ampleur en réponse à un crash aérien sur l'aéroport de Tahiti-Faa'a. Comment organiser les secours, faire face à toutes les conséquences d'un tel drame ? Telle était la feuille de route des gendarmes et de toutes les équipes de secours
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Être prêt à affronter l'impensable... Pompiers, médecins, secouristes, policiers, ils étaient plus de 300 à être mobilisés ce jeudi 28 novembre. Un dreamliner avec 300 personnes s'est écrasé au sol à l'atterrissage. Les secours se mettent au travail, le bilan sera lourd mais les différents corps d'intervention ont beaucoup travaillé ensemble sur ce genre de situation. "Même les secouristes dont ce n'est pas le métier principal, ils sont formés, reformés (...) On a l'habitude de travailler ensemble et donc chacun connaît son poste et sa place", explique le colonel Christian Hellec, médecin chef protection civile.
Le plan Orsec est déclenché et prévoit deux postes de commandement. Le premier est un PC opérationnel, au plus près de lieu de l'accident et qui gère les victimes. A l'autre bout de l'aéroport, le PC de crise regroupe tous les services concernés, y compris les représentants de la compagnie aérienne. Un maximum de cas de figure est pris en compte. "Il n'y a pas de grande différence mais on n'est jamais dans la réalité pendant un exercice car il n'y a pas l'adrénaline", explique Christophe Deschamps, directeur cabinet du Haut-commissaire.
Vu les difficultés de l'identification, les familles devraient attendre plus de 3h ou 4h. L'enquête judiciaire, elle, démarre dès l'alerte donnée et entraîne la fermeture de l'aéroport durant 24h au minimum. "Il est évident que les constatations matérielles qui vont être réalisées par les enquêteurs vont prendre un temps relativement long. On a besoin effectivement de fermer l'aéroport pour procéder à toutes les constatations et au relevage des personnes décédées", confie Hervé Leroy, procureur de la République.
Le plan Orsec est déclenché et prévoit deux postes de commandement. Le premier est un PC opérationnel, au plus près de lieu de l'accident et qui gère les victimes. A l'autre bout de l'aéroport, le PC de crise regroupe tous les services concernés, y compris les représentants de la compagnie aérienne. Un maximum de cas de figure est pris en compte. "Il n'y a pas de grande différence mais on n'est jamais dans la réalité pendant un exercice car il n'y a pas l'adrénaline", explique Christophe Deschamps, directeur cabinet du Haut-commissaire.
Vu les difficultés de l'identification, les familles devraient attendre plus de 3h ou 4h. L'enquête judiciaire, elle, démarre dès l'alerte donnée et entraîne la fermeture de l'aéroport durant 24h au minimum. "Il est évident que les constatations matérielles qui vont être réalisées par les enquêteurs vont prendre un temps relativement long. On a besoin effectivement de fermer l'aéroport pour procéder à toutes les constatations et au relevage des personnes décédées", confie Hervé Leroy, procureur de la République.