Avec le confinement et l'interdiction des rassemblements, le Covid-19 chamboule aussi les rites funéraires. En Polynésie, les veillées sont désormais extrêmement limitées et les proches ne peuvent plus toucher le défunt.
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Le Covid-19 chamboule les relations sociales avec le confinement et le respect des distances. Par conséquent, il chamboule aussi les rites funéraires, alors que la Polynésie est très attachée à ses traditions de veillées.
Pour le moment, en Polynésie, les veillées se déroulent toujours, mais sont devenues très limitées.
"Le Haut-Commissariat tolère jusqu'à 18 personnes maximum, explique Tahiapitiani Timau, thanatopractrice chez Min Chiu. Nous, on prévoit 10 personnes à l'intérieur et 8 personnes à l'extérieur. C'est devenu compliqué pour les familles qui ne communiquent même plus sur le décès de leur proche, afin d'éviter qu'il y ait trop de monde à la veillée."
Dans cette entreprise de pompes funèbres, il est donc proposé aux familles de venir deux par deux et que chacun puisse rester 5 minutes maximum avec le défunt, au lieu de rester toute la nuit comme le veut la tradition.
"Le défunt est présenté une heure maximum et à cause de familles potentiellement contaminées, il n'est plus possible de toucher le défunt, afin de protéger nos agents qui déplacent les défunts, même s'ils portent des gants, des masques et des lunettes."
De même, pas d'embrassade, respecter les distances et se protéger.
Étant donné que les messes sont suspendues, il n'y a plus de bénédiction catholique dans les églises.
Pour les personnes décédées atteintes ou en suspicion, le protocole prévoir une mise en sac mortuaire et mise en bière immédiate avec fermeture du cercueil et il n'est plus possible de l'ouvrir, "comme c'est déjà le cas pour tous les décès liés à une maladie contagieuse," explique Daniel Ponia, de la Cellule Covid-19 du Haut-Commissariat.
Le défunt est inhumé dans un laps de temps très court, fixé par l'état civil de la mairie. "Les familles ne pourront plus voir leur défunt," prévient Tahiapitiani Timau.
"Mais ce que nous voulons, c'est qu'il y ait zéro mort et pour cela, il faut respecter les consignes," conclut Daniel Ponia .
Pour le moment, en Polynésie, les veillées se déroulent toujours, mais sont devenues très limitées.
"Le Haut-Commissariat tolère jusqu'à 18 personnes maximum, explique Tahiapitiani Timau, thanatopractrice chez Min Chiu. Nous, on prévoit 10 personnes à l'intérieur et 8 personnes à l'extérieur. C'est devenu compliqué pour les familles qui ne communiquent même plus sur le décès de leur proche, afin d'éviter qu'il y ait trop de monde à la veillée."
Dans cette entreprise de pompes funèbres, il est donc proposé aux familles de venir deux par deux et que chacun puisse rester 5 minutes maximum avec le défunt, au lieu de rester toute la nuit comme le veut la tradition.
"Le défunt est présenté une heure maximum et à cause de familles potentiellement contaminées, il n'est plus possible de toucher le défunt, afin de protéger nos agents qui déplacent les défunts, même s'ils portent des gants, des masques et des lunettes."
De même, pas d'embrassade, respecter les distances et se protéger.
Étant donné que les messes sont suspendues, il n'y a plus de bénédiction catholique dans les églises.
Et en cas de Covid-19 ?
Bien qu'aucun décès lié au Covid-19 ne soit pour l'heure à déplorer en Polynésie, les autorités ont dû anticiper la situation, en lien avec les pompes funèbres locales. Les règles deviennent alors encore plus strictes. "Nous nous sommes tous préparés à fournir un nombre de cercueils et de housses mortuaires. Chacun a ses propres stocks. Chez nous, plus d'une centaines sont déjà prêts," explique Tahiapitiani Timau.Pour les personnes décédées atteintes ou en suspicion, le protocole prévoir une mise en sac mortuaire et mise en bière immédiate avec fermeture du cercueil et il n'est plus possible de l'ouvrir, "comme c'est déjà le cas pour tous les décès liés à une maladie contagieuse," explique Daniel Ponia, de la Cellule Covid-19 du Haut-Commissariat.
Le défunt est inhumé dans un laps de temps très court, fixé par l'état civil de la mairie. "Les familles ne pourront plus voir leur défunt," prévient Tahiapitiani Timau.
"Mais ce que nous voulons, c'est qu'il y ait zéro mort et pour cela, il faut respecter les consignes," conclut Daniel Ponia .