Lors de son point presse désormais quotidien, ce mercredi 25 mars, le traitement du Covid-19 a été au coeur des questions. Pour l'heure, les études en cours ne permettent pas de confirmer que la chloroquine est un traitement sans danger pour les malades, selon Sean Casey, expert de l'OMS.
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Pour l'heure, il n'existe ni traitement spécifique, ni vaccin contre le Covid-19, mais plusieurs pays y travaillent.
Certains ont fait le choix de la chloroquine, traitement largement utilisé contre le paludisme, en préventif comme en curatif. Mais pour le moment, la communauté scientifique doute de son efficacité. Une centaine d'études est actuellement en cours à travers le monde, mais aucune n'a encore démontré l'efficacité du traitement. "On ne donne pas un traitement 'comme ça', explique Sean Casey, expert de l'OMS dépêché en Polynésie pour la crise du Covid-19. Commander un médicament n'est pas un problème, mais les guérisons à l'étranger sont-elles vraiment liées au traitement ? Comment être sûrs que ce n'est pas dangereux pour le patient ?"
Actuellement, la Polynésie compte 25 cas confirmés de Covid-19, uniquement sur Tahiti et Moorea, dont un hospitalisé. Sur les 32 personnes dépistées au cours de ces 24 dernières heures, aucune n'a été positive. "On est au tout début, tempère Sean Casey. Disons que c'est un bon signe pour la journée, mais on ne peut pas tirer de conclusion. Nous regardons les chiffres au jour le jour."
Actuellement, le traitement administré en Polynésie est un traitement symptomatique, c'est-à-dire qui traite les symptômes un à un : la fièvre, les syndromes respiratoires, la pneumonie etc.
"J'ai l'impression que les gens suivent les conseils et ce sont de bonnes tendances, des résultats très importants et il faut continuer comme ça."
Reste que la population polynésienne dans son ensemble compte de nombreuses pathologies associées : "là, encore, pas de conclusion hâtive, répond Sean Casey. Il s'agit d'un virus nouveau. Nous n'avons jamais vu d'épidémie locale dans un contexte similaire dans le Pacifique. Oui, il y a de la co-morbidité en Polynésie, mais la population est aussi moins âgée qu'en Italie par exemple, donc on ne peut pas savoir. Notre objectif aujourd'hui, c'est de protéger tout le monde."
Certains ont fait le choix de la chloroquine, traitement largement utilisé contre le paludisme, en préventif comme en curatif. Mais pour le moment, la communauté scientifique doute de son efficacité. Une centaine d'études est actuellement en cours à travers le monde, mais aucune n'a encore démontré l'efficacité du traitement. "On ne donne pas un traitement 'comme ça', explique Sean Casey, expert de l'OMS dépêché en Polynésie pour la crise du Covid-19. Commander un médicament n'est pas un problème, mais les guérisons à l'étranger sont-elles vraiment liées au traitement ? Comment être sûrs que ce n'est pas dangereux pour le patient ?"
Actuellement, la Polynésie compte 25 cas confirmés de Covid-19, uniquement sur Tahiti et Moorea, dont un hospitalisé. Sur les 32 personnes dépistées au cours de ces 24 dernières heures, aucune n'a été positive. "On est au tout début, tempère Sean Casey. Disons que c'est un bon signe pour la journée, mais on ne peut pas tirer de conclusion. Nous regardons les chiffres au jour le jour."
Actuellement, le traitement administré en Polynésie est un traitement symptomatique, c'est-à-dire qui traite les symptômes un à un : la fièvre, les syndromes respiratoires, la pneumonie etc.
"J'ai l'impression que les gens suivent les conseils et ce sont de bonnes tendances, des résultats très importants et il faut continuer comme ça."
Reste que la population polynésienne dans son ensemble compte de nombreuses pathologies associées : "là, encore, pas de conclusion hâtive, répond Sean Casey. Il s'agit d'un virus nouveau. Nous n'avons jamais vu d'épidémie locale dans un contexte similaire dans le Pacifique. Oui, il y a de la co-morbidité en Polynésie, mais la population est aussi moins âgée qu'en Italie par exemple, donc on ne peut pas savoir. Notre objectif aujourd'hui, c'est de protéger tout le monde."