Emmanuel Macron décrète un couvre-feu de 21 heures à 6 heures en Ile-de-France et dans huit métropoles pour au moins 4 semaines : Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse.
•
Emmanuel Macron serre la vis, alors que la France vit la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19. Lors d'une allocution mercredi 14 octobre, le président de la République a annoncé qu'un couvre-feu sera instauré à partir de samedi 17 octobre en Ile-de-France ainsi que dans les métropoles de Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse.
Il sera instauré entre 21 heures et 6 heures du matin, et durera au moins quatre semaines, a précisé Emmanuel Macron, qui espère pouvoir le faire durer six semaines, jusqu'au premier décembre. Le gouvernement n'a le droit de prononcer un couvre-feu que pour quatre semaines, a expliqué le chef de l'Etat, mais le gouvernement compte demander au Parlement de le prolonger jusqu'au 1er décembre, le portant donc à six semaines. "C'est le temps qui nous paraît utile", a-t-il dit.
"L'objectif, c'est de pouvoir continuer à avoir une vie économique, à fonctionner, à travailler à ce que les écoles, les universités soient ouvertes et fonctionnent, à ce que nos concitoyens puissent travailler normalement, à ce qu'il puisse y avoir évidemment une vie sociale, mais en réduire les aspérités", a déclaré Emmanuel Macron.
"Il y aura des contrôles et il y aura des amendes", a enfin confirmé le président. Elles seront de 135 euros. "En cas de récidives, c'est 1 500 euros", a rappelé Emmanuel Macron, ajoutant que les forces de police seront mobilisées "de manière proportionnée" et "localement". Des dérogations seront accordées par exemple pour ceux qui "rentrent du travail après 21H00, ou qui travaillent de nuit", a indiqué le chef de l’Etat.
En revanche, il n'y aura ni restrictions de transport lors du couvre-feu, ni de déplacement entre les régions, a-t-il précisé, en ajoutant que ces mesures n'empêcheront pas les gens de partir en vacances de la Toussaint qui débutent vendredi soir.
Emmanuel Macron a également invit" les Français, partout dans le pays, à adopter une "règle de six" : limiter à six le nombre de personnes n'appartenant pas à son foyer dans un même rassemblement. "On essaie, quand on invite des amis, de ne pas être plus de 6 à table", comme au restaurant et "dans la rue", a-t-il expliqué.
"Cette règle de six au maximum pour notre vie personnelle, il faut le faire", a-t-il préconisé, en recommandant aussi de "mettre au maximum le masque, y compris en famille ou entre amis".
"Dans les prochaines semaines", Emmanuel Macron a promis mercredi soir une nouvelle "stratégie" de tests pour détecter les cas de Covid-19 afin de "pouvoir réduire drastiquement les délais", en reconnaissant qu'"on a rencontré de vraies difficultés sur le sujet".
"Nous allons rentrer dans une stratégie où on va pouvoir réduire drastiquement les délais" pour mieux "suivre" la circulation du virus, a déclaré le chef de l'Etat. "On a une innovation qui est arrivée ces derniers jours, reconnue par l'Organisation mondiale de la santé, la Haute Autorité de santé. Ce sont ce qu'on appelle les tests antigéniques."
Il sera instauré entre 21 heures et 6 heures du matin, et durera au moins quatre semaines, a précisé Emmanuel Macron, qui espère pouvoir le faire durer six semaines, jusqu'au premier décembre. Le gouvernement n'a le droit de prononcer un couvre-feu que pour quatre semaines, a expliqué le chef de l'Etat, mais le gouvernement compte demander au Parlement de le prolonger jusqu'au 1er décembre, le portant donc à six semaines. "C'est le temps qui nous paraît utile", a-t-il dit.
"Il y aura des contrôles et des amendes"
"L'objectif, c'est de pouvoir continuer à avoir une vie économique, à fonctionner, à travailler à ce que les écoles, les universités soient ouvertes et fonctionnent, à ce que nos concitoyens puissent travailler normalement, à ce qu'il puisse y avoir évidemment une vie sociale, mais en réduire les aspérités", a déclaré Emmanuel Macron.
"Il y aura des contrôles et il y aura des amendes", a enfin confirmé le président. Elles seront de 135 euros. "En cas de récidives, c'est 1 500 euros", a rappelé Emmanuel Macron, ajoutant que les forces de police seront mobilisées "de manière proportionnée" et "localement". Des dérogations seront accordées par exemple pour ceux qui "rentrent du travail après 21H00, ou qui travaillent de nuit", a indiqué le chef de l’Etat.
En revanche, il n'y aura ni restrictions de transport lors du couvre-feu, ni de déplacement entre les régions, a-t-il précisé, en ajoutant que ces mesures n'empêcheront pas les gens de partir en vacances de la Toussaint qui débutent vendredi soir.
"Règle de six"
Emmanuel Macron a également invit" les Français, partout dans le pays, à adopter une "règle de six" : limiter à six le nombre de personnes n'appartenant pas à son foyer dans un même rassemblement. "On essaie, quand on invite des amis, de ne pas être plus de 6 à table", comme au restaurant et "dans la rue", a-t-il expliqué.
"Cette règle de six au maximum pour notre vie personnelle, il faut le faire", a-t-il préconisé, en recommandant aussi de "mettre au maximum le masque, y compris en famille ou entre amis".
Des autotests bientôt disponibles
"Dans les prochaines semaines", Emmanuel Macron a promis mercredi soir une nouvelle "stratégie" de tests pour détecter les cas de Covid-19 afin de "pouvoir réduire drastiquement les délais", en reconnaissant qu'"on a rencontré de vraies difficultés sur le sujet".
"Nous allons rentrer dans une stratégie où on va pouvoir réduire drastiquement les délais" pour mieux "suivre" la circulation du virus, a déclaré le chef de l'Etat. "On a une innovation qui est arrivée ces derniers jours, reconnue par l'Organisation mondiale de la santé, la Haute Autorité de santé. Ce sont ce qu'on appelle les tests antigéniques."