Covid-19 : une 3e vague redoutée, l'espoir par les comprimés ?

Ici, les chiffres de l'épidémie s'améliorent : aucun décès depuis le 26 octobre, 19 personnes hospitalisées dont 5 en réanimation. En Europe, la situation est tout autre. La montée spectaculaire du nombre de contaminations inquiète les autorités. Mais l'arrivée de comprimés peut rassurer.

La crainte d'une nouvelle vague épidémique de covid est bien là. Le rythme de transmission est "très préoccupant" a jugé l’Organisation mondiale de la santé. La Métropole n’est pas épargnée. Le Premier ministre, Jean Castex, a exhorté vendredi à "une mobilisation générale autour de la vaccination" face à la reprise de l'épidémie de covid-19. Il a appelé les personnes concernées à "recourir à la 3e dose".

Hier à l'Assemblée de Polynésie, le Président Fritch a lui aussi mis en garde les élus de Tarahoi face à l'arrivée d'une 3e vague sur le territoire. "Ce que je sais c'est qu'une 3e, 4e ou 5e vague se prépare en Europe. En Russie la semaine dernière, c'était 1 000 morts par jour...En France, ça commence à venir, préparons-nous, ne faisons pas comme en juillet dernier, où nous avions des vaccins à profusion...Que s'est-il passé ? 400 d'entre nous sont partis !"

Ecoutez-le :

©Polynésie la 1ère

 

En attendant, les laboratoires travaillent sur des pilules contre le covid. Le Royaume Uni sera le premier pays à autoriser le monulpiravir, un traitement par comprimé contre le covid élaboré par le laboratoire américain Merck. La France a commandé 50 000 doses de cette pilule.

Pilules Merck et Pfizer

 

Et aujourd’hui, Pfizer a annoncé que sa pilule anti-covid sera plus efficace que celle du laboratoire Merck. Pfizer a déclaré que sa pilule anti-covid était efficace à 89% pour prévenir le risque d’hospitalisation ou de décès, selon les premiers résultats d’essais cliniques. Les premiers résultats de Pfizer sont fondés sur des essais cliniques sur un peu plus de 1 200 adultes ayant contracté le covid-19 et présentant un risque de développer un cas grave de la maladie. Dans les quelques jours suivant l'apparition des symptômes, certains ont reçu la pilule de Pfizer, et d'autres un placebo. L'essai comportera au total 3 000 personnes, mais les recrutements ont désormais été stoppés "face à l'efficacité écrasante" du traitement dans les premiers résultats, a dit Pfizer.

Pour l’heure, aucune des deux firmes n’a dévoilé ses données complètes. C’est une nouvelle bataille qui se joue entre les laboratoires pour la lutte contre l’épidémie.