Les petits Etats insulaires participant à Bangkok à une réunion de préparation de la COP 24, prochain sommet sur le climat, lancent un cri d'alarme. Ils sont "en première ligne" du changement climatique.
•
"Nous sommes en première ligne. mais c'est un problème global, qui ne peut être réglé qu'au niveau mondial", a insisté dans une interview à l'AFP Amjad Abdulla, négociateur en chef pour l'Alliance des petits Etats insulaires (Alliance of Small Island States, AOSIS), en marge des discussions de Bangkok.
A trois mois de la COP24 en Pologne, cette session intermédiaire de négociations sur le climat, prévue jusqu'à dimanche, doit régler un certain nombre de divisions entre pays pour donner enfin vie à l'accord de Paris.
"Nos îles sont menacées. Nous faisons plus que ce qui nous incombe, avec nos moyens limités", a protesté Amjad Abdulla, qui représente cette quarantaine de nations allant des Maldives aux Bahamas en passant par Singapour, éparpillées sur tous les océans.
Les quelque 190 États participants ont jusqu'à la fin de l'année et la 24e Conférence climat de l'ONU en décembre à Katowice pour finaliser les règles de mise en oeuvre du pacte de 2015, qui vise à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l'ère pré industrielle.
Les tensions entre pays ont conduit à la paralysie cet été du Fonds vert pour le climat de l'ONU, déjà affecté par l'arrêt de la contribution des Etats-Unis décidé par Donald Trump. L'accord prévoit une aide annuelle de 100 milliards de dollars d'ici à 2020 pour les pays pauvres, qui reprochent aux pays riches de trop compter sur le secteur privé.
"Notre message à la communauté internationale, c'est que nous n'avons pas les moyens financiers, technologiques ou humains de limiter le réchauffement climatique. Nous avons besoin de la coopération internationale afin de tous pouvoir survivre sur nos îles", a lancé le négociateur en chef de l'AOSIS.
Inondations, multiplication d'événements extrêmes deviennent plus fréquents et plus soutenus, à travers le monde, mais a fortiori dans ces îles au ras de l'eau.
"Les gens perdent leurs moyens de subsistance, perdent leurs maisons... On est presque arrivés au point de non retour. Le coût pour s'adapter va massivement augmenter", la situation se dégradant, a insisté Amjad Abdulla, qui vient lui même des Maldives.
A trois mois de la COP24 en Pologne, cette session intermédiaire de négociations sur le climat, prévue jusqu'à dimanche, doit régler un certain nombre de divisions entre pays pour donner enfin vie à l'accord de Paris.
"Nos îles sont menacées. Nous faisons plus que ce qui nous incombe, avec nos moyens limités", a protesté Amjad Abdulla, qui représente cette quarantaine de nations allant des Maldives aux Bahamas en passant par Singapour, éparpillées sur tous les océans.
Les quelque 190 États participants ont jusqu'à la fin de l'année et la 24e Conférence climat de l'ONU en décembre à Katowice pour finaliser les règles de mise en oeuvre du pacte de 2015, qui vise à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l'ère pré industrielle.
Les tensions entre pays ont conduit à la paralysie cet été du Fonds vert pour le climat de l'ONU, déjà affecté par l'arrêt de la contribution des Etats-Unis décidé par Donald Trump. L'accord prévoit une aide annuelle de 100 milliards de dollars d'ici à 2020 pour les pays pauvres, qui reprochent aux pays riches de trop compter sur le secteur privé.
"Notre message à la communauté internationale, c'est que nous n'avons pas les moyens financiers, technologiques ou humains de limiter le réchauffement climatique. Nous avons besoin de la coopération internationale afin de tous pouvoir survivre sur nos îles", a lancé le négociateur en chef de l'AOSIS.
Inondations, multiplication d'événements extrêmes deviennent plus fréquents et plus soutenus, à travers le monde, mais a fortiori dans ces îles au ras de l'eau.
"Les gens perdent leurs moyens de subsistance, perdent leurs maisons... On est presque arrivés au point de non retour. Le coût pour s'adapter va massivement augmenter", la situation se dégradant, a insisté Amjad Abdulla, qui vient lui même des Maldives.