Une terre sèche et fissurée, c’est le cauchemar pour les planteurs de taro. Alors quand il pleut et que le sol est marécageux, c’est parfait… Sinon, on s’organise. "On a fait des caniveaux dans le champ de taro pour que l'eau puisse circuler entre les parcelles. Et quand il n'y a pas assez d'eau, on est obligé de la bloquer pour qu'elle puisse passer en dessous et alimenter les taro", explique Mihiroa Ariitai, agricultrice.
Pour les pêcheurs de ature de Papara, la pluie est aussi une alliée, mais seulement dans certains cas. "Quand il pleut, les alevins se rapprochent de la côte. Du coup les poissons plus gros les suivent et se rapprochent également", assure Sam, un pêcheur de ature.
Ça, c’est le constat des pêcheurs, mais est-ce que cette modification de comportement des poissons s’explique d’un point de vue biologique ? "Oui, ça va modifier le comportement des poissons parce que déjà il y aura une modification de la visibilité, avec moins de soleil pénétrant dans l'eau, il y aura aussi un apport de sédiments et en fonction des espèces de poissons, ils vont changer de comportement...En tant que biologiste, je vois des poissons qui sont un peu plus actifs et nombreux", précise Jessica Tran, biologiste marin.
Avec les rivières qui se déversent dans l’océan, la salinité de l’eau est modifiée. Ce qui change aussi le comportement des poissons. Mais les rivières apportent également des polluants, dont les pêcheurs se passeraient bien.
Il est tombé plus de 100 millimètres par mètre carré en 24 heures sur certaines zones de la côte ouest selon Météo France.
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