Le département américain de la sécurité nationale a autorisé la rapide expulsion d'immigrants clandestins. 11 millions de clandestins sont concernés dont 5,7 millions de Mexicains. Les secrétaires d’État américain et à la Sécurité intérieure sont au Mexique pour rencontrer le président.
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En pleine crise diplomatique entre les deux pays, Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, et le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, sont ce jeudi 23 février au Mexique pour rencontrer le président Enrique Peña Nieto. Avec pour objectif d’apaiser les relations bilatérales malmenées par le nouveau président américain.
La réunion s’annonce sous haute tension : mercredi, le président mexicain a déclaré qu’il n’accepterait aucune imposition de la part des États-Unis, au moment où les émissaires de Donald Trump débarquaient au Mexique. Le gouvernement mexicain a d’ores et déjà annoncé qu’il allait limiter sa collaboration avec les États-Unis en matière de contrôle migratoire. Alors que Washington a ouvert la porte aux expulsions massives de migrants, les Mexicains sont convaincus qu’ils seront plus particulièrement visés par ces mesures.
“Depuis que Trump est au pouvoir, les expulsions ont augmenté”, explique Marcos Olvera, un migrant de 49 ans arrivé à l’aéroport de Mexico, expulsé des États-Unis, où il a passé vingt ans. Des années rassemblées dans un petit sac de toile rouge, le seul bagage qui lui est autorisé. Marcos est convaincu que le nouveau président va s’acharner sur les migrants mexicains et latinos.
L’économiste José Luis de la Cruz rappelle, cependant, que sous la présidence de Barack Obama, les Etats-Unis ont expulsé trois millions de migrants. Un record. “Avec Obama, il y avait déjà une politique intense d’expulsions. Mais aujourd’hui, c’est une démarche plus ostensible, plus visible, c’est une politique d’Etat à laquelle Donald Trump veut donner un caractère très public. Il faudra voir s’il élève le nombre d’expulsions à un niveau encore plus extrême.”, explique l’économiste.
Au moment où le secrétaire d’État Rex Tillerson arrivait à Mexico, le président Enrique Peña Nieto affirmait qu’il n’accepterait aucune imposition en matière migratoire, donnant ainsi le ton de leur rencontre de ce jeudi. Concrètement, le Mexique refusera dorénavant de recevoir les migrants d’autres pays expulsés par les États-Unis vers sa frontière.
Le Mexique limitera sa collaboration avec les Etats-Unis
La réunion s’annonce sous haute tension : mercredi, le président mexicain a déclaré qu’il n’accepterait aucune imposition de la part des États-Unis, au moment où les émissaires de Donald Trump débarquaient au Mexique. Le gouvernement mexicain a d’ores et déjà annoncé qu’il allait limiter sa collaboration avec les États-Unis en matière de contrôle migratoire. Alors que Washington a ouvert la porte aux expulsions massives de migrants, les Mexicains sont convaincus qu’ils seront plus particulièrement visés par ces mesures.
“Depuis que Trump est au pouvoir, les expulsions ont augmenté”, explique Marcos Olvera, un migrant de 49 ans arrivé à l’aéroport de Mexico, expulsé des États-Unis, où il a passé vingt ans. Des années rassemblées dans un petit sac de toile rouge, le seul bagage qui lui est autorisé. Marcos est convaincu que le nouveau président va s’acharner sur les migrants mexicains et latinos.
Trois millions de migrants expulsés sous Obama
L’économiste José Luis de la Cruz rappelle, cependant, que sous la présidence de Barack Obama, les Etats-Unis ont expulsé trois millions de migrants. Un record. “Avec Obama, il y avait déjà une politique intense d’expulsions. Mais aujourd’hui, c’est une démarche plus ostensible, plus visible, c’est une politique d’Etat à laquelle Donald Trump veut donner un caractère très public. Il faudra voir s’il élève le nombre d’expulsions à un niveau encore plus extrême.”, explique l’économiste.
Au moment où le secrétaire d’État Rex Tillerson arrivait à Mexico, le président Enrique Peña Nieto affirmait qu’il n’accepterait aucune imposition en matière migratoire, donnant ainsi le ton de leur rencontre de ce jeudi. Concrètement, le Mexique refusera dorénavant de recevoir les migrants d’autres pays expulsés par les États-Unis vers sa frontière.