Le ministre a participé à la réunion plénière du conseil de prévention de la délinquance en Polynésie Française. Un conseil créé en janvier 2016 et co-présidé par l’Etat, le Pays et le Procureur général.
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La Conseil a permis l’adoption en mars dernier d’un plan d’action autour des grandes axes majeurs de risques de délinquance comme par exemple les addictions, les mineurs, les violences intrafamiliales, la tranquillité publique.
L’analyse de la délinquance des mineurs en 2016 permet de constater que les jeunes sont plus largement « représentés » dans les faits d’atteintes aux biens, où ils représentent plus d’un tiers des personnes mises en cause. Les mineurs représentent également plus de 10% des auteurs de violences, et plus de 21% des auteurs de violences sexuelles.
2 - prévenir la délinquance des mineurs, avec la mise en place des Comités d’éducation et à la santé et à la citoyenneté (CESC) dans chaque établissement.
Prévenir l’absentéisme scolaire en développant l’alerte SMS des parents.
Lutter contre le décrochage scolaire dans chaque établissement avec la mise en place des groupes de prévention du décrochage scolaire dans chaque établissement.
3 – Lutter contre les violences intrafamiliales, avec la création d’une page facebook « Procureur de la République » sur la thématique des violences intrafamiliales, permettant de saisir le Procureur par mail, notamment pour les victimes isolées.
4 – Pour la tranquillité publique, avec la création d’une amende forfaitaire pour sanctionner les nuisances sonores. Mettre en place également un projet de création en 2017 d’une « brigade de médiateurs de quartiers » dans la commune de Pirae.
Le garde des sceaux a annoncé l’augmentation des effectifs du tribunal de 1ère instance au 1er septembre prochain, le pourvoi des postes de vice-présidents vacants depuis janvier et le recrutement d’une juriste placée près du Procureur général.
Plus de 3 femmes sont victimes d’un acte violent
En effet, 1 171 faits de violences ont été enregistrés en 2016 sur des victimes de sexe féminin, et de nombreuses violences ne sont toujours pas dénoncées ou révélées, notamment dans le cadre conjugal.Baisse de consommation de stupéfiants en 2016
Les infractions à la législation sur les stupéfiants (ILS) représentent 1 567 faits en 2016, en baisse de 7,2% par rapport à 2015, après une augmentation forte constatée ces 10 dernières années (moins de 1 000 faits en 2007, plus de 2 500 faits en 2014). Si la présence de certaines drogues dites « dures » comme l’héroïne demeure marginale en Polynésie française, la consommation d’ « ice » (métemphétamine) s’y développe. Le cannabis (« paka ») est en revanche très répandu sur le territoire. En 2016, les opérations de recherches de « paka » menées par la gendarmerie ont permis la destruction de 32 662 pieds de cannabis.
Les mineurs et les jeunes sont proportionnellement plus concernés par la délinquance acquisitive.
L’analyse de la délinquance des mineurs en 2016 permet de constater que les jeunes sont plus largement « représentés » dans les faits d’atteintes aux biens, où ils représentent plus d’un tiers des personnes mises en cause. Les mineurs représentent également plus de 10% des auteurs de violences, et plus de 21% des auteurs de violences sexuelles.
Plan de prévention pour lutter contre la délinquance
4 programmes d’actions ont été validés par le Conseil de prévention pour :
1 - lutter contre les addictions, avec la création d’un parcours santé-citoyenneté avec un volet « addictions » dans les établissements scolaires.2 - prévenir la délinquance des mineurs, avec la mise en place des Comités d’éducation et à la santé et à la citoyenneté (CESC) dans chaque établissement.
Prévenir l’absentéisme scolaire en développant l’alerte SMS des parents.
Lutter contre le décrochage scolaire dans chaque établissement avec la mise en place des groupes de prévention du décrochage scolaire dans chaque établissement.
3 – Lutter contre les violences intrafamiliales, avec la création d’une page facebook « Procureur de la République » sur la thématique des violences intrafamiliales, permettant de saisir le Procureur par mail, notamment pour les victimes isolées.
4 – Pour la tranquillité publique, avec la création d’une amende forfaitaire pour sanctionner les nuisances sonores. Mettre en place également un projet de création en 2017 d’une « brigade de médiateurs de quartiers » dans la commune de Pirae.
Le garde des sceaux a annoncé l’augmentation des effectifs du tribunal de 1ère instance au 1er septembre prochain, le pourvoi des postes de vice-présidents vacants depuis janvier et le recrutement d’une juriste placée près du Procureur général.
La délinquance également au cœur des préoccupations du ministre de la justice