Au total, la planète a désormais 79 satellites connus, un record dans notre système solaire.
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Douze nouvelles lunes ont été découvertes autour de Jupiter, portant à 79 son nombre total de satellites connus. C'est un record parmi les planètes de notre système solaire, annonce une équipe américaine d'astronomes (en anglais), mardi 17 juillet.
Le chercheur Scott Sheppard, de la Carnegie Institution for Science, a qualifié l'une de ces nouvelles lunes de "boule étrange" en raison de sa petite taille : un peu moins d'un kilomètre de diamètre seulement, ce qui en fait "probablement" le plus petit satellite de Jupiter. Son orbite est par ailleurs "différente de celle de toutes les autres lunes jupitériennes connues", a précisé l'astronome.
Il faut environ un an et demi à cette "boule étrange" pour faire le tour de Jupiter, dont l'orbite inclinée croise celles d'une nuée d'autres lunes se déplaçant dans le sens inverse de la rotation de Jupiter. "C'est une situation instable", a commenté Scott Sheppard. "Les collisions frontales peuvent rapidement disloquer les satellites et les réduire à la poussière."
La "boule étrange", comme deux des lunes récemment découvertes, tourne dans le même sens que Jupiter. Les astronomes ont proposé de baptiser "Valetudo" la "boule étrange", du nom de l'arrière-petite-fille du dieu romain Jupiter, déesse de la santé et de l'hygiène.
Il faut un an environ aux satellites les plus proches pour faire le tour de la planète, contre deux ans pour ceux plus éloignés. Toutes ces lunes pourraient être des fragments issus de collisions entre des corps cosmiques plus larges. L'astronome italien Galilée avait découvert dès 1610 les quatre premières lunes de Jupiter.
L'équipe d'astronomes à l'origine de la récente découverte n'était pas à la recherche de nouveaux satellites de Jupiter, mais ces derniers sont apparus dans le champ de leur télescope alors qu'ils cherchaient des planètes au-delà de Pluton.
Les nouvelles lunes ont été observées pour la première fois en 2017 dans l'optique d'un télescope basé au Chili et exploité par l'Observatoire astronomique national des Etats-Unis. Il a fallu un an pour confirmer la trajectoire de leurs orbites à l'aide de plusieurs autres télescopes aux Etats-Unis et au Chili.
Le chercheur Scott Sheppard, de la Carnegie Institution for Science, a qualifié l'une de ces nouvelles lunes de "boule étrange" en raison de sa petite taille : un peu moins d'un kilomètre de diamètre seulement, ce qui en fait "probablement" le plus petit satellite de Jupiter. Son orbite est par ailleurs "différente de celle de toutes les autres lunes jupitériennes connues", a précisé l'astronome.
La "boule étrange" court le risque d'une collision
Il faut environ un an et demi à cette "boule étrange" pour faire le tour de Jupiter, dont l'orbite inclinée croise celles d'une nuée d'autres lunes se déplaçant dans le sens inverse de la rotation de Jupiter. "C'est une situation instable", a commenté Scott Sheppard. "Les collisions frontales peuvent rapidement disloquer les satellites et les réduire à la poussière."
La "boule étrange", comme deux des lunes récemment découvertes, tourne dans le même sens que Jupiter. Les astronomes ont proposé de baptiser "Valetudo" la "boule étrange", du nom de l'arrière-petite-fille du dieu romain Jupiter, déesse de la santé et de l'hygiène.
Galilée avait découvert les quatre premières lunes de Jupiter
Il faut un an environ aux satellites les plus proches pour faire le tour de la planète, contre deux ans pour ceux plus éloignés. Toutes ces lunes pourraient être des fragments issus de collisions entre des corps cosmiques plus larges. L'astronome italien Galilée avait découvert dès 1610 les quatre premières lunes de Jupiter.
L'équipe d'astronomes à l'origine de la récente découverte n'était pas à la recherche de nouveaux satellites de Jupiter, mais ces derniers sont apparus dans le champ de leur télescope alors qu'ils cherchaient des planètes au-delà de Pluton.
Les nouvelles lunes ont été observées pour la première fois en 2017 dans l'optique d'un télescope basé au Chili et exploité par l'Observatoire astronomique national des Etats-Unis. Il a fallu un an pour confirmer la trajectoire de leurs orbites à l'aide de plusieurs autres télescopes aux Etats-Unis et au Chili.