Ce dimanche 27 septembre, la Métropole a voté pour ses sénateurs. La droite sénatoriale conserve sa majorité au palais du Luxembourg, au terme d'un scrutin marqué par une poussée verte qui permet aux écologistes de reconstituer un groupe parlementaire.
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En Métropole, les urnes ont livré leur verdict. Comme attendu, le Sénat va rester contrôlé par la droite pour les trois prochaines années. L'alliance de la droite et du centre sort renforcée des élections sénatoriales, dimanche 27 septembre. Un scrutin marqué par le retour à la chambre haute d'un groupe écologiste. Les candidats de LREM, eux, ont passé une soirée moins pénible que prévu.
Son allié de l'Union centriste (51 membres avant le scrutin) pourrait par ailleurs grossir ses rangs. "La majorité sénatoriale sort confortée de ce scrutin. On devrait gagner 5 à 8 sénateurs supplémentaires", indique son président Hervé Marseille.
Ce dimanche soir, les écologistes peuvent compter sur de nouveaux entrants, notamment issus des départements où EELV a obtenu des victoires aux élections municipales. Thomas Dossus et Raymonde Poncet obtiennent ainsi deux sièges dans le Rhône, où ils menaient une liste d'union de la gauche. L'alliance à gauche a également réussi à Jacques Fernique (Bas-Rhin) et Guy Benarroche (Bouches-du-Rhône). En Ille-et-Vilaine, Daniel Salmon a en revanche réussi son pari en chipant un siège au PS, tout comme Monique de Marco en Gironde.
"On va pouvoir porter des textes écolos et les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. C'est une étape avant les régionales et les départementales, a réagi Esther Benbassa. Nous commençons à être présents dans les territoires ruraux, alors qu'on nous a souvent reproché d'être des bobos, des élus du centre-ville."
Symbole de cette résistance surprise : la réélection du président (et créateur) du groupe LREM au Sénat, François Patriat, alors que les observateurs le disaient menacé dans son département de la Côte-d'Or. Celui qui fut l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017 tient ainsi sa revanche contre son ex-camarade François Rebsamen, maire socialiste de Dijon, qui s'était promis de le faire battre. La candidate PS Colette Popard échoue à faire son entrée au palais du Luxembourg, la droite conservant ses deux sièges.
Bonne soirée également pour le secrétaire d'Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Contraint à un second tour dans l'Yonne, il conserve son siège, conquis en 2014. Le deuxième ministre en lice, Sébastien Lecornu (Outre-Mer), conquiert un siège dans son département de l'Eure, mais rate l'objectif de virer en tête face à la liste officielle de la droite et du centre d'Hervé Maurey, qui obtient deux sièges.
Pas de miracle en revanche pour le RN dans le Var. Le siège conquis en 2014 par David Rachline (démissionnaire en 2017 en raison du cumul des mandats) échappe cette fois au parti de Marine Le Pen.
- La droite reste majoritaire
Son allié de l'Union centriste (51 membres avant le scrutin) pourrait par ailleurs grossir ses rangs. "La majorité sénatoriale sort confortée de ce scrutin. On devrait gagner 5 à 8 sénateurs supplémentaires", indique son président Hervé Marseille.
- Les écolos retrouvent un groupe parlementaire
Ce dimanche soir, les écologistes peuvent compter sur de nouveaux entrants, notamment issus des départements où EELV a obtenu des victoires aux élections municipales. Thomas Dossus et Raymonde Poncet obtiennent ainsi deux sièges dans le Rhône, où ils menaient une liste d'union de la gauche. L'alliance à gauche a également réussi à Jacques Fernique (Bas-Rhin) et Guy Benarroche (Bouches-du-Rhône). En Ille-et-Vilaine, Daniel Salmon a en revanche réussi son pari en chipant un siège au PS, tout comme Monique de Marco en Gironde.
"On va pouvoir porter des textes écolos et les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. C'est une étape avant les régionales et les départementales, a réagi Esther Benbassa. Nous commençons à être présents dans les territoires ruraux, alors qu'on nous a souvent reproché d'être des bobos, des élus du centre-ville."
- LREM limite la casse
Symbole de cette résistance surprise : la réélection du président (et créateur) du groupe LREM au Sénat, François Patriat, alors que les observateurs le disaient menacé dans son département de la Côte-d'Or. Celui qui fut l'un des premiers soutiens d'Emmanuel Macron lors de la présidentielle de 2017 tient ainsi sa revanche contre son ex-camarade François Rebsamen, maire socialiste de Dijon, qui s'était promis de le faire battre. La candidate PS Colette Popard échoue à faire son entrée au palais du Luxembourg, la droite conservant ses deux sièges.
Bonne soirée également pour le secrétaire d'Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Contraint à un second tour dans l'Yonne, il conserve son siège, conquis en 2014. Le deuxième ministre en lice, Sébastien Lecornu (Outre-Mer), conquiert un siège dans son département de l'Eure, mais rate l'objectif de virer en tête face à la liste officielle de la droite et du centre d'Hervé Maurey, qui obtient deux sièges.
- Le RN sauve son unique siège
Pas de miracle en revanche pour le RN dans le Var. Le siège conquis en 2014 par David Rachline (démissionnaire en 2017 en raison du cumul des mandats) échappe cette fois au parti de Marine Le Pen.