Il y a près d'un an, le chef de l'Etat avait fait part de sa volonté de restituer au continent africain des œuvres d'art aujourd'hui conservées en France.
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Emmanuel Macron a décidé de restituer "sans tarder" 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin, des prises de guerre de l'armée française en 1892. L'Elysée l'a annoncé, vendredi 23 novembre, après la remise d'un rapport sur la restitution par la France d'œuvres d'art africain.
Le chef de l'Etat, qui s'était engagé l'an dernier à étudier ces restitutions, propose aussi de "réunir à Paris au premier trimestre 2019 l'ensemble des partenaires africains et européens" pour définir le cadre d'une "politique d'échanges" d'œuvres d'art.
Le musée parisien du quai Branly est particulièrement concerné, lui qui abrite plusieurs œuvres emblématiques de l'art classique du royaume du Dahomey, situé dans l'actuel Bénin. "Les Béninois connaissent surtout leur patrimoine à travers des catalogues d'expositions, ce qui est très frustrant", a expliqué l'artiste béninois Dominique Zinkpè, qui rejette l'idée d'une réparation par rapport à l'époque coloniale. Pour lui, ce "serait une bataille puérile de dire qu'on nous a pillés, mais j'apprécie le retour des œuvres".
Le chef de l'Etat, qui s'était engagé l'an dernier à étudier ces restitutions, propose aussi de "réunir à Paris au premier trimestre 2019 l'ensemble des partenaires africains et européens" pour définir le cadre d'une "politique d'échanges" d'œuvres d'art.
Le musée parisien du quai Branly est particulièrement concerné, lui qui abrite plusieurs œuvres emblématiques de l'art classique du royaume du Dahomey, situé dans l'actuel Bénin. "Les Béninois connaissent surtout leur patrimoine à travers des catalogues d'expositions, ce qui est très frustrant", a expliqué l'artiste béninois Dominique Zinkpè, qui rejette l'idée d'une réparation par rapport à l'époque coloniale. Pour lui, ce "serait une bataille puérile de dire qu'on nous a pillés, mais j'apprécie le retour des œuvres".