L'enseigne Tati en redressement judiciaire

L'enseigne Tati qui va fêter ses 70 ans est en redressement judiciaire. Pour éviter la liquidation, les candidats à la reprise de l’enseigne à bas prix sont convoqués le 29 mai par le tribunal de commerce de Bobigny  pour présenter leur offre.
Les salariés de Tati veulent la « vérité » sur leur avenir. Rassemblés ce matin devant le magasin historique de Barbès, à Paris, à l’appel de l’intersyndicale, les employés ont dit leur inquiétude à propos des offres de reprises et des licenciements annoncés.

L’entreprise qui va fêter ses 70 ans- a été mis en vente en février par Agora distribution (qui est également propriétaire des marques Fabio Lucci, Gigastore et Degrif’mania), filiale du groupe Eram. Elle a été placée en redressement judiciaire la semaine dernière, et le tribunal de Bobigny vient de donner son feu vert à cette procédure visant à éviter la liquidation.

Parmi les repreneurs potentiels, les projets diffèrent. C’est par voie de presse que les salariés ont appris le souhait de Gifi de conserver 1 200 emplois et 100 magasins Tati sur 144. 1 200 postes sur les 1314 que comptent l’enseigne, ou sur les 1754 de la maison-mère (Agora distribution).
Cela fait partie des questions en suspens comme l’explique Nicole Coger, déléguée syndicale CGT  est vendeuse pour la marque depuis 28 ans. Ecoutez sa réaction :

L'enseigne TATI en redressement judiciaire



Pour l’heure, aucun ne propose de garder tous les magasins et  tous les salariés. En Polynésie, l'enseigne Tati compte deux magasins l’un dans la capitale et l’autre à Punaauia.