Face au déséquilibre de la CPS, le recours à une fiscalité nouvelle est envisagée

Caisse de prévoyance sociale
La crise sanitaire et économique amplifie le déséquilibre budgétaire de la CPS. Pour y faire face, une fiscalité supplémentaire serait préférée à une augmentation des cotisations. "Il faut responsabiliser les Polynésiens pour endiguer les dépenses" estime Vincent Fabre, directeur de la Caisse.

Invité du journal télévisé jeudi 19 août, Vincent Fabre, directeur de la CPS estime qu'un confinement généralisé aurait un impact supplémentaire sur la situation économique, sur celle des entreprises et probabement sur les cotisations et les recettes de la Caisse de Prévoyance Sociale.

"Nous avons de plus en plus de difficultés à asurer un équilibre entre les dépenses et les recettes et cette crise sanitaire et économique amplifie ce déséquilibre" constate Vincent Fabre.

Il souligne toutefois que la piste de l'augmentation du taux des cotisations n'est "pas privilégiée" et que l'on s'oriente plutôt vers le recours à "une fiscalité supplémentaire et adaptée".

Le directeur de la CPS estime par ailleurs qu'il est nécessaire d'améliorer les dispositifs de prévention et de responsabilisation des Polynésiens pour endiguer la croissance des dépenses de santé. 

Une loi de pays est à l'étude afin de savoir quel est le pourcentage des personnes détentrices de "carnet rouge" vaccinées et les inciter à le faire, sous réserve de se voir imposer une décote de leur prise en charge.