- La Palme d'or pour "Une affaire de famille", de Kore-Eda
Le film Une affaire de famille, du Japonais Hirokazu Kore-Eda, a remporté la Palme d'or du Festival de Cannes. Première Palme d'or japonaise depuis L'Anguille de Shohei Imamura en 1997, Une affaire de famille raconte l'histoire d'une famille qui vivote et chaparde dans les magasins, qui recueille une fillette maltraitée.
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La Palme d'or est décernée à KORE-EDA HIROKAZU pour le film MANBIKI KAZOKU (UNE AFFAIRE DE FAMILLE)
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- Le Grand Prix pour "BlacKkKlansman" de Spike Lee
Absent du Festival de Cannes depuis 27 ans, l'Américain Spike Lee a été couronné du Grand Prix samedi pour BlacKkKlansman, un film pamphlet où le réalisateur de Brooklyn dénonce à la fois le racisme, l'extrême droite et le président américain Donald Trump.
Spike Lee dédie son prix "Au peuple de la République de Brooklyn à New York"
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Alternant pendant deux heures entre polar classique, l'histoire de Ron Stallworth, ce policier noir qui a infiltré le Ku Klux Klan en 1978, et film politique, le dernier opus de Spike Lee termine sur la dénonciation des événements de Charlottesville, cette ville de Virginie secouée par des violences de groupuscules d'extrême droite le 12 août 2017.
- Une Palme d'or spéciale pour Jean-Luc Godard, en compétition avec "Le livre d'image"
Jean-Luc Godard, figure de la nouvelle vague, s'est vu décerner une Palme d'or "spéciale" pour son film Le livre d'image, une récompense inhabituelle imaginée pour cet "artiste qui a repoussé les limites du cinéma", selon les mots de la présidente du jury, Cate Blanchett.
- Le prix du jury pour "Capharnaüm" de Nadine Labaki
Le prix du jury est allé à Capharnaüm, de la libanaise Nadine Labaki. Très remarquée à Cannes à la Quinzaine des réalisateurs en 2007 avec Caramel, Mention spéciale du Jury Œcuménique en 2011 avec Et maintenant, on va où ?, Nadine Labaki a bouleversé la Croisette en compétition avec Capharnaüm, où le petit garçon d’une famille pauvre fugue dans un Beyrouth chaotique, puis intente un procès à ses parents pour mauvais traitements.
"On ne peut plus tourner le dos à ces enfants qui se débattent comme ils peuvent dans ce capharnaüm qu'est devenu le monde". Le discours poignant de Nadine Labaki, lauréate du Prix du Jury.
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- Le prix d'interprétation féminine pour Samal Esljamova dans "Ayka"
L'actrice kazakhe Samal Esljamova a décroché le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans Ayka de Sergueï Dvortsevoï, où elle interprète une réfugiée kirghize poussée aux dernières extrémités pour survivre, dans un Moscou noyé sous la neige. Samal Esljamova, 33 ans, était déjà apparue dans le premier film de Dvortsevoï, Tulpan, couronné par le prix Un certain regard à Cannes en 2008.
"C'est un moment mémorable dans ma vie" Samal Yeslyamova remporte le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans Ayka
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- Le prix d'interprétation masculine pour Marcello Fonte dans "Dogman"
L'acteur italien Marcello Fonte a décroché le prix d'interprétation masculine pour son interprétation dans Dogman, de son compatriote Matteo Garrone, où il tient le rôle d'un toiletteur pour chiens qui va peu à peu sombrer dans la violence.
Marcello Fonte remporte le prix d’interprétation masculine avec Dogman.
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"Petit à la maison, quand il pleuvait, je fermais les yeux, et j'avais l'impression d'entendre des applaudissements. Maintenant, les applaudissements c'est vous. Je suis chez moi, ma famille c'est le cinéma, c'est vous, c'est Cannes", a déclaré l'acteur calabrais en recevant son prix des mains de la chanteuse burundaise Khadja Nin, l'une des membres du jury, aux côtés de Roberto Benigni, Prix du jury à Cannes en 1998 avec La vie est belle.