France – Uruguay tout ce qu’il faut savoir sur ce match

La joie des joueurs français après leur victoire contre l'Argentine, le 30 juin 2018 à Kazan (Russie).
A la veille du rendez-vous contre l’Uruguay en quarts de finale de la Coupe du monde 2018, Didier Deschamp n’a pas laissé filtrer d’information lors de la dernière mise en place tactique.
Le sélectionneur des Bleus n’a livré aucune indication sur son onze de départ en vue du quart de finale contre la Celeste ce vendredi à Nijni-Novgorod. Lors de l’ultime séance à huis clos Didier Deschamps a brouillé les pistes. Dans l’équipe avec chasuble, on pouvait retrouver notamment Matuidi, Lemar, Pogba, Varane ou encore Fekir et Giroud. Et sans chasuble, Griezmann, Kanté, Tolisso, Nzonzi ou Hernandez. En clair, aucune cohérence et un jeu de piste parfaitement orchestré par le patron des Bleus.
 

L’arbitre sera Argentin


L'Argentin Nestor Pitana, 43 ans, va arbitrer la rencontre. 
"Curieux choix de la Fifa que de nommer un arbitre du pays tout juste éliminé par les Bleus", souligne L'Équipe. Pour autant, rien, dans les règlements, ne l'interdit.
 

Edinson Cavani : Jouera, jouera pas ?


La question se pose depuis samedi soir. L’attaquant uruguayen Edinson Cavani, très incertain pour le quart de finale contre l’équipe de France , s’est entraîné jeudi à part de ses coéquipiers et pour la première fois depuis sa blessure contre le Portugal en huitième de finale.
 

Quatre 0-0 d’affilée entre les deux pays


Le dernier match de compétition entre les Bleus et la Celeste, c’était en phase de groupes du Mondial 2010, il s’est soldé par un 0-0. Exactement le même score que lors du France-Uruguay de 2002.
En fait, cela fait même cinq rencontres entières, que les Bleus tirent à blanc face à l’Uruguay. Pour quatre 0-0 et une défaite 0-1, la dernière, lors d’un amical à Montevideo en 2013, et autant de rencontres restées dans les mémoires pour un nombre de fautes inversement proportionnel à celui des occasions. En tout, les Bleus n’ont plus marqué contre leur bête noire sud-américaine depuis 486 minutes.
L’événement remonte à la finale de feu la Coupe intercontinentale des nations, une rencontre de prestige ayant opposé en 1985 et 1993 le vainqueur de l’Euro au gagnant de la Copa America.
Cette année-là, les Bleus de Michel Platini s’étaient imposés 2 à 0 et le second buteur s’appelait José Touré.