Au total, l'armée française a tiré 12 missiles sur la centaine ayant visé la Syrie la nuit du vendredi 13 au samedi 14 avril 2018.
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Neuf avions de chasse, cinq frégates de premier rang et, pour la première fois, des tirs de missiles de croisière navals : la France a mobilisé d'importants moyens pour frapper des "sites de production et de stockage d'armes chimiques" du régime syrien, aux côtés de ses alliés américain et britannique. Sur la centaine de missiles de croisière ayant visé la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi, Paris en a tiré 12, selon les informations fournies par l'Elysée et le ministère des Armées.
Parmi eux, trois missiles de croisière navals MdCN, d'une portée de 1 000 km et d'une précision de l'ordre du métrique, ont été tirés par une frégate multimissions (FREMM). Une première pour la France, qui n'avait encore jamais utilisé cet armement en situation réelle. Paris rejoint ainsi le club fermé des pays disposant, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, de missiles de croisière embarqués sur des bâtiments de guerre.
Au total, en Méditerranée, Paris a déployé trois FREMM (sur les cinq actuellement en service dans la Marine), une frégate anti sous-marine, une frégate anti-aérienne et un pétrolier ravitailleur. Côté aérien, la France a mobilisé cinq Rafale, quatre Mirage 2000-5 et deux avions de surveillance aérienne Awacs, qui ont décollé de France vendredi, accompagnés par cinq avions ravitailleurs. Les Rafale ont tiré 9 missiles Scalp (portée supérieure à 250 km), une demi-heure environ après la frégate.
Tous les tirs français se sont concentrés sur deux sites dans la région de Homs, l'un dédié au stockage et l'autre à la production d'armes chimiques, assure-t-on au ministère français des Armées. La France n'a pas participé aux frappes lancées dans la nuit contre une troisième cible près de Damas – un centre de recherche qualifié par Paris d'"élément-clé du programme clandestin" d'armement chimique syrien.
Après les frappes occidentales en Syrie, la colère de Moscou est réelle, mais de l'autre côté, la diplomatie continue. Vladimir Poutine savait pertinemment que les Occidentaux allaient intervenir en Syrie. Mais le président russe est déterminé à soutenir jusqu'au bout Bachar al-Assad et affirme que l'attaque à l'arme chimique attribuée à l'armée syrienne était une mise en scène destinée à justifier une opération militaire contre le régime de Damas.
Côté militaire, au ministère russe de la Défense, le chef d'état-major a donné un décompte précis du nombre de bombes lancées par les Américains et les Britanniques, mais pas celles des Français.
Parmi eux, trois missiles de croisière navals MdCN, d'une portée de 1 000 km et d'une précision de l'ordre du métrique, ont été tirés par une frégate multimissions (FREMM). Une première pour la France, qui n'avait encore jamais utilisé cet armement en situation réelle. Paris rejoint ainsi le club fermé des pays disposant, comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, de missiles de croisière embarqués sur des bâtiments de guerre.
Les tirs français concentrés sur deux cibles
Au total, en Méditerranée, Paris a déployé trois FREMM (sur les cinq actuellement en service dans la Marine), une frégate anti sous-marine, une frégate anti-aérienne et un pétrolier ravitailleur. Côté aérien, la France a mobilisé cinq Rafale, quatre Mirage 2000-5 et deux avions de surveillance aérienne Awacs, qui ont décollé de France vendredi, accompagnés par cinq avions ravitailleurs. Les Rafale ont tiré 9 missiles Scalp (portée supérieure à 250 km), une demi-heure environ après la frégate.
Tous les tirs français se sont concentrés sur deux sites dans la région de Homs, l'un dédié au stockage et l'autre à la production d'armes chimiques, assure-t-on au ministère français des Armées. La France n'a pas participé aux frappes lancées dans la nuit contre une troisième cible près de Damas – un centre de recherche qualifié par Paris d'"élément-clé du programme clandestin" d'armement chimique syrien.
Vladimir Poutine furieux
Après les frappes occidentales en Syrie, la colère de Moscou est réelle, mais de l'autre côté, la diplomatie continue. Vladimir Poutine savait pertinemment que les Occidentaux allaient intervenir en Syrie. Mais le président russe est déterminé à soutenir jusqu'au bout Bachar al-Assad et affirme que l'attaque à l'arme chimique attribuée à l'armée syrienne était une mise en scène destinée à justifier une opération militaire contre le régime de Damas.
Côté militaire, au ministère russe de la Défense, le chef d'état-major a donné un décompte précis du nombre de bombes lancées par les Américains et les Britanniques, mais pas celles des Français.