Pour le 9e samedi d'action, au moins 92 000 personnes ont manifesté en France. Les "gilets jaunes" étaient appelés à se retrouver à Paris, à Bourges et dans plusieurs autres villes de France, samedi 12 janvier, pour une nouvelle journée d'action nationale.
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Les semaines passent mais les "gilets jaunes" ne relâchent pas la pression. Alors qu'Emmanuel Macron s'apprête à ouvrir le grand débat national, mardi 15 janvier, au moins 92 900 manifestants se sont mobilisés partout en France samedi 12 janvier pour la neuvième journée d'action, selon des chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures. Le ministère de l'Intérieur, lui, annonce un total de 84 000 manifestants.
Plus de 8 000 manifestants ont été comptés à Paris. Un cortège de plusieurs centaines de "gilets jaunes" s'est élancé de Bercy dans le calme, avant de rejoindre la place de la Bastille, le boulevard Haussmann puis la place de l'Etoile, répondant ainsi à l'appel lancé sur Facebook par l'une des figures du mouvement, Eric Drouet.
Une fois arrivée à l'Arc de triomphe, la manifestation s'est rapidement tendue, donnant lieu à des affrontements, jusqu'à la dispersion de la manifestation en fin d'après-midi. A 19h, 156 personnes avaient été interpellées dans la capitale, notamment pour "port d'arme prohibée" et "participation à un groupement en vue de commettre des violences".
utres figures du mouvement, Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle avaient de leur côté organisé un évènement à Bourges (Cher), ville considérée comme le "centre de la France". Dans l'après-midi, la préfecture du Cher comptabilisait 6 300 manifestants dans les rues de la ville, selon le Berry républicain. Alors que des heurts ont été observés, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, d'après le quotidien local.
Outre Paris et Bourges, les "gilets jaunes" étaient 6 000 à Bordeaux et Toulouse, 5 000 à Saint-Etienne, 3 500 à Rouen, 300 à Lille, Perpignan, Toulon ou La Rochelle, 2 500 à Marseille... Au total, au moins 92 900 manifestants ont été recensés dans 73 villes différentes, selondes chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures.
Dans le Gard, près d'un millier de "gilets jaunes" se sont rassemblés à Nîmes, où la situation s'est tendue en début d'après-midi lorsque des manifestants ont tenté de se rapprocher de la préfecture, avant d'être repoussés par les CRS, selon Midi libre. En Gironde, 6 000 personnes ont défilé à Bordeaux, où la situation était toujours tendue en début de soirée.
Craignant un samedi plus violent que les précédents, le gouvernement avait prévu un très important dispositif de sécurité. Au total, "il y aura près de 80 000 agents des forces de l'ordre, dont près de 5 000 policiers et gendarmes à Paris, pour veiller à ce qu'il n'y ait pas de débordement", avait annoncé dès le début de semaine le Premier ministre, Edouard Philippe. En début de soirée, 22 personnes étaient en urgence relative et deux personnes en urgence absolue dont un membre des forces de l'ordre, indique la préfecture de police.
Plus de 8 000 manifestants ont été comptés à Paris. Un cortège de plusieurs centaines de "gilets jaunes" s'est élancé de Bercy dans le calme, avant de rejoindre la place de la Bastille, le boulevard Haussmann puis la place de l'Etoile, répondant ainsi à l'appel lancé sur Facebook par l'une des figures du mouvement, Eric Drouet.
Une fois arrivée à l'Arc de triomphe, la manifestation s'est rapidement tendue, donnant lieu à des affrontements, jusqu'à la dispersion de la manifestation en fin d'après-midi. A 19h, 156 personnes avaient été interpellées dans la capitale, notamment pour "port d'arme prohibée" et "participation à un groupement en vue de commettre des violences".
Autre mobilisation à Bourges
utres figures du mouvement, Priscillia Ludosky et Maxime Nicolle avaient de leur côté organisé un évènement à Bourges (Cher), ville considérée comme le "centre de la France". Dans l'après-midi, la préfecture du Cher comptabilisait 6 300 manifestants dans les rues de la ville, selon le Berry républicain. Alors que des heurts ont été observés, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, d'après le quotidien local.
Outre Paris et Bourges, les "gilets jaunes" étaient 6 000 à Bordeaux et Toulouse, 5 000 à Saint-Etienne, 3 500 à Rouen, 300 à Lille, Perpignan, Toulon ou La Rochelle, 2 500 à Marseille... Au total, au moins 92 900 manifestants ont été recensés dans 73 villes différentes, selondes chiffres de la presse régionale, du réseau France Bleu et de différentes préfectures.
Des incidents à Nîmes et Bordeaux
Dans le Gard, près d'un millier de "gilets jaunes" se sont rassemblés à Nîmes, où la situation s'est tendue en début d'après-midi lorsque des manifestants ont tenté de se rapprocher de la préfecture, avant d'être repoussés par les CRS, selon Midi libre. En Gironde, 6 000 personnes ont défilé à Bordeaux, où la situation était toujours tendue en début de soirée.
Craignant un samedi plus violent que les précédents, le gouvernement avait prévu un très important dispositif de sécurité. Au total, "il y aura près de 80 000 agents des forces de l'ordre, dont près de 5 000 policiers et gendarmes à Paris, pour veiller à ce qu'il n'y ait pas de débordement", avait annoncé dès le début de semaine le Premier ministre, Edouard Philippe. En début de soirée, 22 personnes étaient en urgence relative et deux personnes en urgence absolue dont un membre des forces de l'ordre, indique la préfecture de police.