Une nouvelle fois, les "gilets jaunes" sont descendus dans la rue, samedi 2 février, pour dénoncer les violences policières et manifester contre le gouvernement. C'était leur douzième samedi de mobilisation depuis le lancement du mouvement le 17 novembre.
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Les "gueules cassées" du mouvement étaient au premier rang des différents cortèges pour une journée voulue par les organisateurs comme "la marche des blessés". A Paris, le "gilet jaune" Jérôme Rodrigues, blessé grièvement le 26 janvier, a été acclamé par la foule. De nombreuses banderoles réclamaient l'interdiction du "LBD-40 et des grenades GLI-F4 et GMD", au cœur des accusations de violences policières.
Dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, une soixantaine d'avocats ont dénoncé le traitement judiciaire des manifestants. Entraves au recours à un avocat, comparutions immédiates généralisées, peines sévères... "Nous, avocats signataires, tenons à alerter quant aux dérives que nous constatons et qui semblent porter atteinte aux droits individuels et aux libertés publiques dans notre pays", écrivent-ils.
Selon le ministère de l'Intérieur, 58 600 manifestants ont défilé dans toute la France. Un chiffre en baisse par rapport au samedi précédent, où 69 000 personnes avaient été comptabilisées. De son côté, le cabinet Occurence, mandaté par plusieurs médias dont franceinfo, a dénombré 13 800 manifestants dans le cortège parisien. La préfecture de la Drôme a elle comptabilisée 5 400 manifestants à Valence, siège d'une grande manifestation régionale.
Débutés dans le calme, les cortèges se sont parfois terminés par des heurts. A Paris, les premiers incidents ont éclaté en fin d'après-midi aux abords de la place de la République, où les forces de l'ordre ont commencé à faire usage de lacrymogène et de canon à eau pour maintenir à distance des manifestants qui leur lançaient des projectiles. Le président du syndicat lycéen UNL a indiqué sur Twitter avoir été blessé au pied par un tir de LBD. 30 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police.
A Morlaix (Finistère), les manifestants ont tenté de forcer un barrage policier près de la sous-préfecture. Un policier a été blessé, quatre contusionnés, selon la préfecture du Finistère. Quatre personnes ont été interpellées, rapporte France 3 Bretagne. A Bordeaux, des manifestants s'en sont pris aux vitrines et aux forces de l'ordre, rapporte France 3 Nouvelle Aquitaine. A Nantes, deux policiers, également cibles de projectiles, ont été blessés lors d'une manifestation de "gilets jaunes" qui a été émaillée d'incidents et de dégradations. A Valence, quatre policiers ont été "légèrement blessés" selon la préfecture.
Dans une tribune publiée sur franceinfo.fr, une soixantaine d'avocats ont dénoncé le traitement judiciaire des manifestants. Entraves au recours à un avocat, comparutions immédiates généralisées, peines sévères... "Nous, avocats signataires, tenons à alerter quant aux dérives que nous constatons et qui semblent porter atteinte aux droits individuels et aux libertés publiques dans notre pays", écrivent-ils.
58 600 manifestants selon les autorités
Selon le ministère de l'Intérieur, 58 600 manifestants ont défilé dans toute la France. Un chiffre en baisse par rapport au samedi précédent, où 69 000 personnes avaient été comptabilisées. De son côté, le cabinet Occurence, mandaté par plusieurs médias dont franceinfo, a dénombré 13 800 manifestants dans le cortège parisien. La préfecture de la Drôme a elle comptabilisée 5 400 manifestants à Valence, siège d'une grande manifestation régionale.
Débutés dans le calme, les cortèges se sont parfois terminés par des heurts. A Paris, les premiers incidents ont éclaté en fin d'après-midi aux abords de la place de la République, où les forces de l'ordre ont commencé à faire usage de lacrymogène et de canon à eau pour maintenir à distance des manifestants qui leur lançaient des projectiles. Le président du syndicat lycéen UNL a indiqué sur Twitter avoir été blessé au pied par un tir de LBD. 30 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de police.
A Morlaix (Finistère), les manifestants ont tenté de forcer un barrage policier près de la sous-préfecture. Un policier a été blessé, quatre contusionnés, selon la préfecture du Finistère. Quatre personnes ont été interpellées, rapporte France 3 Bretagne. A Bordeaux, des manifestants s'en sont pris aux vitrines et aux forces de l'ordre, rapporte France 3 Nouvelle Aquitaine. A Nantes, deux policiers, également cibles de projectiles, ont été blessés lors d'une manifestation de "gilets jaunes" qui a été émaillée d'incidents et de dégradations. A Valence, quatre policiers ont été "légèrement blessés" selon la préfecture.