Le nouveau gouvernement néo-zélandais de centre-gauche a présenté jeudi un premier budget résolument social, en annonçant notamment une importante hausse des dépenses de santé et d'éducation, pour "tourner la page de l'idéologie de l'individualisme".
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La travailliste Jacinda Ardern, 37 ans, avait été investie en octobre Premier ministre, mettant fin à neuf ans de règne du centre-droit. Elle avait largement axé sa campagne sur la lutte contre les inégalités sociales.
Son gouvernement a annoncé jeudi une forte hausse du budget des services publics.
Il a notamment indiqué qu'il augmenterait de quatre milliards de dollars néo-zélandais (2,33 milliards d'euros), soit +6,3%, ses dépenses de santé sur les quatre prochaines années. Sur cette somme, 850 millions de NZD iront à la rénovation des hôpitaux. Le tarif des consultations sera diminué pour 500 000 personnes.
Le budget de l'éducation augmentera sur la période de 1,6 milliard de NZD afin d'embaucher notamment 1 500 nouveaux enseignants. Dans le même temps, 6.000 logements sociaux seront créés.
"Nous ne pouvons pas sur un seul budget rattraper neuf années de négligences, mais ce sont de premières mesures pour le faire", a déclaré le ministre des Finances Grant Robertson.
"Nous sommes déterminés à tourner la page de l'idéologie de l'individualisme et du non-interventionnisme dans l'économie qui a laissé trop de personnes sur le carreau", a-t-il ajouté.
Les budgets des services luttant contre la pauvreté infantile et les violences domestiques et de ceux venant en aide aux réfugiés ont également été dopés.
Le gouvernement avait déjà annoncé une enveloppe de 5,5 milliards de NZD pour la famille et une hausse de 700 millions de NZD, soit +33%, de l'aide internationale dont l'essentiel va aux nations du Pacifique.
La hausse de ces dépenses est partiellement compensée par l'annulation de 7,9 milliards NZD de baisses d'impôts qui avaient été promises par le précédent gouvernement, a précisé M. Robertson. Ce qui était aussi un engagement de campagne de Mme Ardern.
L'objectif qui consistait à ramener la dette publique à 20% du PIB a été repoussé de deux ans, à l'exercice 2021-2022. Ce budget se fonde sur une prévision de croissance juste inférieure à 3% par an sur les cinq prochaines années.
"C'est un budget très décevant qui montre le peu d'imagination d'un gouvernement qui emprunte plus, taxe plus et dépense plus", a réagi le leader de l'opposition Simon Bridges. "Il n'a aucun plan sur la façon dont nous pouvons, en tant que pays, gagner plus."
Son gouvernement a annoncé jeudi une forte hausse du budget des services publics.
Il a notamment indiqué qu'il augmenterait de quatre milliards de dollars néo-zélandais (2,33 milliards d'euros), soit +6,3%, ses dépenses de santé sur les quatre prochaines années. Sur cette somme, 850 millions de NZD iront à la rénovation des hôpitaux. Le tarif des consultations sera diminué pour 500 000 personnes.
Le budget de l'éducation augmentera sur la période de 1,6 milliard de NZD afin d'embaucher notamment 1 500 nouveaux enseignants. Dans le même temps, 6.000 logements sociaux seront créés.
"Nous ne pouvons pas sur un seul budget rattraper neuf années de négligences, mais ce sont de premières mesures pour le faire", a déclaré le ministre des Finances Grant Robertson.
"Nous sommes déterminés à tourner la page de l'idéologie de l'individualisme et du non-interventionnisme dans l'économie qui a laissé trop de personnes sur le carreau", a-t-il ajouté.
Les budgets des services luttant contre la pauvreté infantile et les violences domestiques et de ceux venant en aide aux réfugiés ont également été dopés.
Le gouvernement avait déjà annoncé une enveloppe de 5,5 milliards de NZD pour la famille et une hausse de 700 millions de NZD, soit +33%, de l'aide internationale dont l'essentiel va aux nations du Pacifique.
La hausse de ces dépenses est partiellement compensée par l'annulation de 7,9 milliards NZD de baisses d'impôts qui avaient été promises par le précédent gouvernement, a précisé M. Robertson. Ce qui était aussi un engagement de campagne de Mme Ardern.
L'objectif qui consistait à ramener la dette publique à 20% du PIB a été repoussé de deux ans, à l'exercice 2021-2022. Ce budget se fonde sur une prévision de croissance juste inférieure à 3% par an sur les cinq prochaines années.
"C'est un budget très décevant qui montre le peu d'imagination d'un gouvernement qui emprunte plus, taxe plus et dépense plus", a réagi le leader de l'opposition Simon Bridges. "Il n'a aucun plan sur la façon dont nous pouvons, en tant que pays, gagner plus."