Le conseil des ministres a adopté son budget et n'a pas tenu compte des ajustements adoptés par le CA de la CPS. Ce budget prévoit notamment des augmentations du taux de cotisation. Patronat et syndicat de salariés estiment que le gouvernement ne tient pas compte de leur avis
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Le Pays a finalement tranché, vendredi 13 décembre, pour le budget du régime général des salariés (RGS). Le conseil des ministres a adopté son propre budget, et n'a pas tenu compte des ajustements adoptés par le conseil d'administration de la CPS, le 29 novembre dernier. Ce budget prévoit notamment des augmentations du taux de cotisation pour la maladie et pour la retraite tranche A.
Patronat et syndicat de salariés sont pour une fois sur la même longueur d’ondes : ils trouvent que le gouvernement ne tient pas compte de leur avis. Ces hausses de cotisation sont avant tout un perte du pouvoir d'achat pour les salariés. "Ca prouve qu'on est rien, les administrateurs sont des pions, des marionnettes", explique Mahinui Temarii, secrétaire général du rassemblement des travailleurs polynésiens.
Même son de cloche du côté du MEDEF : ces hausses de cotisations seront payées au deux tiers par le patron. "Un administrateur normalement est responsable de son budget, donc si le budget que l'on vote n'est pas pris en compte, c'est de la responsabilité du gouvernement, l'administrateur ne peut plus être responsable d'un budget", confie Patrick Bagur, président du MEDEF
Patronat et syndicat de salariés sont pour une fois sur la même longueur d’ondes : ils trouvent que le gouvernement ne tient pas compte de leur avis. Ces hausses de cotisation sont avant tout un perte du pouvoir d'achat pour les salariés. "Ca prouve qu'on est rien, les administrateurs sont des pions, des marionnettes", explique Mahinui Temarii, secrétaire général du rassemblement des travailleurs polynésiens.
Même son de cloche du côté du MEDEF : ces hausses de cotisations seront payées au deux tiers par le patron. "Un administrateur normalement est responsable de son budget, donc si le budget que l'on vote n'est pas pris en compte, c'est de la responsabilité du gouvernement, l'administrateur ne peut plus être responsable d'un budget", confie Patrick Bagur, président du MEDEF