L'huître perlière peut-elle survivre au réchauffement climatique ?

L'Ifremer focalise 80 % de son activité sur la recherche en soutien à la filière perlicole, depuis l'acquisition de connaissances fondamentales à des actions d'optimisation des procédures d’élevage. L'objectif consiste à améliorer la qualité des perles. 
C'est la 2e ressource économique de la Polynésie après le tourisme : la perliculture.

Une ressource malheureusement fragile : la hausse de la température des océans (entre 1 et 2,5 degrés d'ici 2100) selon les projections du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) pourrait menacer la survie de l'huître perlière en Polynésie. Dans le cadre de ses travaux, l'Ifremer étudie la capacité d'adaptation de la nacre au réchauffement climatique. 

Ces travaux ont été présentés au PDG de l'Ifremer, François Houllier, en visite cette semaine en Polynésie française.

François Houllier a fait le tour des locaux de l'Ifremer à Vairao, pour faire le point sur l'ensemble des recherches menées par ses équipes. Les travaux portent sur l'huître perlière mais aussi sur la lutte contre la bactérie qui décime le Paraha peue - jusqu'à 90% des poissons en meurent dans les bassins d'élevage.

François Houllier, PDG de l'Ifremer est interrogé par Titaua Doom : 

Réaction de François Houllier


Avant de se rendre mercredi dans des fermes perlières, François Houllier a visité l’élevage de 5 000 huîtres dans le lagon. Elles grandissent en pleine eau avant d'être ensuite étudiées en laboratoire.

L'Ifremer organise une journée portes ouvertes à destination du grand public, samedi 5 octobre à Vairao. L'institut souhaite ainsi faire mieux connaître ses missions, en lien direct avec le développement des filières aquacoles.

L’Ifremer consacre 80% de son activité à la recherche pour soutenir la filière perlicole.