Le parquet de Paris a ouvert une enquête, dimanche, après l'enlèvement d'une humanitaire française, à Gao, au Mali. Elle dirige une ONG qui s'occupe des enfants souffrant de malnutrition. Le Quai d'Orsay est en lien avec sa famille.
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Une humanitaire française a été enlevée samedi 24 décembre en fin d'après-midi dans la région de Gao, au nord du Mali, a appris franceinfo. L'information a été confirmée dimanche par le ministère français des Affaires étrangères. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Sophie Pétronin dirige l'Association d'aide à Gao (AAG), qu'elle a elle-même fondée et qui vient en aide aux enfants souffrant de malnutrition.
Les autorités françaises travaillent "en lien avec les autorités maliennes, elles sont pleinement mobilisées pour rechercher et libérer, le plus vite possible, notre compatriote", écrit le Quai d'Orsay dans un communiqué. Le ministère affirme être en lien avec sa famille. L'enquête a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au commandement de la gendarmerie prévôtale.
Le rapt a eu lieu aux alentours de 17 heures, selon le colonel Félix Diallo, commandant de la région militaire de Gao. Selon lui, les ravisseurs étaient des hommes armés, enturbannés, à bord d'un véhicule de couleur kaki. "Tout le monde la connaît ici. Elle a de la famille, des amis", a-t-il précisé. Malgré la dégradation sécuritaire et l'instabilité politique de cette zone, elle a toujours refusé de quitter cette ville du nord Mali où elle est installée.
Les autorités françaises travaillent "en lien avec les autorités maliennes, elles sont pleinement mobilisées pour rechercher et libérer, le plus vite possible, notre compatriote", écrit le Quai d'Orsay dans un communiqué. Le ministère affirme être en lien avec sa famille. L'enquête a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et au commandement de la gendarmerie prévôtale.
Le rapt a eu lieu aux alentours de 17 heures, selon le colonel Félix Diallo, commandant de la région militaire de Gao. Selon lui, les ravisseurs étaient des hommes armés, enturbannés, à bord d'un véhicule de couleur kaki. "Tout le monde la connaît ici. Elle a de la famille, des amis", a-t-il précisé. Malgré la dégradation sécuritaire et l'instabilité politique de cette zone, elle a toujours refusé de quitter cette ville du nord Mali où elle est installée.