Au tribunal correctionnel, ce mardi 8 décembre, un homme a comparu pour agression sexuelle à l’encontre de sa femme. Violent durant 22 ans, l'homme a écopé de trois ans de prison ferme.
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22 ans de vie commune, 22 années d’enfer pour sa femme et ses enfants. Ce mardi 8 décembre, un homme comparaissait pour agression sexuelle, mais aussi pour avoir violé à plusieurs reprises l’ordonnance de protection et l’interdiction d'entrer en contact avec sa compagne.
« Pour lui, comme j’étais son épouse, je devais me laisser faire (…) Je suis son objet à tout faire », a confié à la barre la victime, prise sous l’émotion, entre larmes et tremblements. Il faut dire que durant toutes ces années, elle a vécu de sombres heures. « Chaque semaine, il y avait des violences » a confié l’un des enfants lors de l’audience. Coups de ceinture, menaces, violences psychologiques… Le père de famille a fait vivre un véritable cauchemar à sa famille alors que son épouse se sent seule.
Depuis leur mariage, sa famille l’a abandonnée. Quant à sa belle-famille, on sait mais on ne dit rien. Alors, mère et enfants font semblant que tout va bien. « Tout ce qu’on a vécu on le gardait pour nous. Le dimanche, on allait à la chapelle comme si de rien n’était, les enfants cachaient aussi la situation », confie cette femme, dont le courage sera ensuite salué par le procureur.
En 2016, la situation prend une tournure plus grave. A cette, époque, la mère de famille part travailler une semaine aux Gambier pour une mission. Elle part donc seule. Son compagnon ne le supporte pas. A son retour, il la séquestre et lui fait signer sous la contrainte une lettre de démission. Il l’accompagne même jusqu’à son travail pour remettre cette lettre à son chef. Mais, cette fois-ci, c’est allé trop loin. La mère de 5 enfants décide d’entamer la procédure de divorce. Son mari refuse et va lui faire vivre 24h d’enfer interminable.
Les 17 et 18 août 2016, il vient la chercher en voiture malgré l’interdiction d’entrer en contact avec elle et l’ordonnance de protection. L’homme l’oblige à faire le tour de Tahiti avec lui. Il la force alors à avoir une relation sexuelle avec lui. Elle tente de s’échapper plusieurs fois, mais il la menace de l'écraser et de les pendre tous les deux. Il va même jusqu’à appeler leur aîné. « Sois fort avec tes frères », dit-il en faisant comprendre qu’ils ne seront plus là le lendemain.
Sous l’émotion, la mère de famille finit par s’évanouir plusieurs fois, l’homme panique et se rend chez les pompiers avant de la ramener chez elle le 18 août. Elle se rend à la gendarmerie pour porter plainte. Elle devient d’ailleurs la première Polynésienne à bénéficier du « téléphone grave danger », mis en place par les autorités. En attendant son procès, son mari violent écopera de quatre jours de détention provisoire avant d’être placé sous contrôle judiciaire. A la sortie de Nuutania, il confiera à son frère : "Si jamais elle veut divorcer, je l'égorgerai".
A la barre, ce mardi, l’homme, qui n’était pas défendu par un avocat, ne montre aucun regret, il nie la quasi la totalité des faits et assure aimer sa femme. « Il y a des petites choses vraies, mais la plupart sont des mensonges » déclare-t-il. Au final, il a été condamné à 5 ans de prison dont deux avec sursis probatoire de trois ans. Il a aussi écopé d’une obligation de soin, de travail et d’indemniser la victime à hauteur de 2 millions de Fcfp. Il ne doit pas apparaître au domicile de la victime ni entrer en contact avec elle. Il est aussi désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels. Un mandat de dépôt a été retenu à son encontre, il dormira donc en en prison ce mardi soir. Un soulagement pour cette mère et les cinq enfants. Des enfants qui sont désormais épanouis.
« Pour lui, comme j’étais son épouse, je devais me laisser faire (…) Je suis son objet à tout faire », a confié à la barre la victime, prise sous l’émotion, entre larmes et tremblements. Il faut dire que durant toutes ces années, elle a vécu de sombres heures. « Chaque semaine, il y avait des violences » a confié l’un des enfants lors de l’audience. Coups de ceinture, menaces, violences psychologiques… Le père de famille a fait vivre un véritable cauchemar à sa famille alors que son épouse se sent seule.
Depuis leur mariage, sa famille l’a abandonnée. Quant à sa belle-famille, on sait mais on ne dit rien. Alors, mère et enfants font semblant que tout va bien. « Tout ce qu’on a vécu on le gardait pour nous. Le dimanche, on allait à la chapelle comme si de rien n’était, les enfants cachaient aussi la situation », confie cette femme, dont le courage sera ensuite salué par le procureur.
En 2016, la situation prend une tournure plus grave. A cette, époque, la mère de famille part travailler une semaine aux Gambier pour une mission. Elle part donc seule. Son compagnon ne le supporte pas. A son retour, il la séquestre et lui fait signer sous la contrainte une lettre de démission. Il l’accompagne même jusqu’à son travail pour remettre cette lettre à son chef. Mais, cette fois-ci, c’est allé trop loin. La mère de 5 enfants décide d’entamer la procédure de divorce. Son mari refuse et va lui faire vivre 24h d’enfer interminable.
Les 17 et 18 août 2016, il vient la chercher en voiture malgré l’interdiction d’entrer en contact avec elle et l’ordonnance de protection. L’homme l’oblige à faire le tour de Tahiti avec lui. Il la force alors à avoir une relation sexuelle avec lui. Elle tente de s’échapper plusieurs fois, mais il la menace de l'écraser et de les pendre tous les deux. Il va même jusqu’à appeler leur aîné. « Sois fort avec tes frères », dit-il en faisant comprendre qu’ils ne seront plus là le lendemain.
Sous l’émotion, la mère de famille finit par s’évanouir plusieurs fois, l’homme panique et se rend chez les pompiers avant de la ramener chez elle le 18 août. Elle se rend à la gendarmerie pour porter plainte. Elle devient d’ailleurs la première Polynésienne à bénéficier du « téléphone grave danger », mis en place par les autorités. En attendant son procès, son mari violent écopera de quatre jours de détention provisoire avant d’être placé sous contrôle judiciaire. A la sortie de Nuutania, il confiera à son frère : "Si jamais elle veut divorcer, je l'égorgerai".
A la barre, ce mardi, l’homme, qui n’était pas défendu par un avocat, ne montre aucun regret, il nie la quasi la totalité des faits et assure aimer sa femme. « Il y a des petites choses vraies, mais la plupart sont des mensonges » déclare-t-il. Au final, il a été condamné à 5 ans de prison dont deux avec sursis probatoire de trois ans. Il a aussi écopé d’une obligation de soin, de travail et d’indemniser la victime à hauteur de 2 millions de Fcfp. Il ne doit pas apparaître au domicile de la victime ni entrer en contact avec elle. Il est aussi désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels. Un mandat de dépôt a été retenu à son encontre, il dormira donc en en prison ce mardi soir. Un soulagement pour cette mère et les cinq enfants. Des enfants qui sont désormais épanouis.