Lundi 17 février, les quatre employés de l'Intercontinental de Moorea licenciés ont été convoqués devant le juge des référés. Suite au classement sans suite de l’affaire, ils demandent à être réintégrés. La décision sera rendue le 25 février prochain.
•
Ce lundi, les quatre anciens employés de l'Intercontinental à Moorea, licenciés suite à l'agression supposée de l’une de leur collègue, étaient convoqués devant le juge des référés. Suite au classement sans suite de l’affaire, ils demandent à être réintégrés.
Le principal argument avancé par l’avocat des quatre hommes : un document de la CHSCT qui fait part de l’incident de "tripotage" dans le frigo mais qui a été réglé a l’amiable. Mais voilà, aujourd’hui, l’auteur de ce document dément et conteste l'avoir fait.
Stanley Cross, le conseil des quatre hommes, assure que ses clients ont été licenciés sur des témoignages anonymes. "On ne peut pas licencier des gens sur des témoignages anonymes", affirme le conseil. Il reproche également à la direction de l'hôtel d'avoir licencié les quatre mis en cause avant même qu'ils aient été jugés.
De son côté, l’avocate de l’hôtel a tenu à rappeler que, malgré le classement sans suite de l'affaire pour viol, les quatre employés n'étaient pas irréprochables.
En effet, elle rappelle que plusieurs sanctions ont été prises à leur encontre suite à des violences et dégradations de matériel. Des informations qui apparaissent dans leur dossier. Par ailleurs, elle indique également que plusieurs signalements pour harcèlement ont été faits mais auraient été étouffés au sein de l’entreprise. Selon l'avocate toujours, les quatre hommes sont connus pour leur langage grivois, en particulier dans les cuisines, mais aussi pour mettre la main aux fesses. A tel point que les femmes refusent de travailler seules le soir en cuisine...
La décision sera rendue le 25 février prochain mais le juge des référés s'est posé la question de sa compétence à traiter ce dossier, il est donc possible qu'il renvoie l'affaire au tribunal du travail en proposant la date du 27 février. Affaire à suivre donc
Le principal argument avancé par l’avocat des quatre hommes : un document de la CHSCT qui fait part de l’incident de "tripotage" dans le frigo mais qui a été réglé a l’amiable. Mais voilà, aujourd’hui, l’auteur de ce document dément et conteste l'avoir fait.
Stanley Cross, le conseil des quatre hommes, assure que ses clients ont été licenciés sur des témoignages anonymes. "On ne peut pas licencier des gens sur des témoignages anonymes", affirme le conseil. Il reproche également à la direction de l'hôtel d'avoir licencié les quatre mis en cause avant même qu'ils aient été jugés.
De son côté, l’avocate de l’hôtel a tenu à rappeler que, malgré le classement sans suite de l'affaire pour viol, les quatre employés n'étaient pas irréprochables.
En effet, elle rappelle que plusieurs sanctions ont été prises à leur encontre suite à des violences et dégradations de matériel. Des informations qui apparaissent dans leur dossier. Par ailleurs, elle indique également que plusieurs signalements pour harcèlement ont été faits mais auraient été étouffés au sein de l’entreprise. Selon l'avocate toujours, les quatre hommes sont connus pour leur langage grivois, en particulier dans les cuisines, mais aussi pour mettre la main aux fesses. A tel point que les femmes refusent de travailler seules le soir en cuisine...
La décision sera rendue le 25 février prochain mais le juge des référés s'est posé la question de sa compétence à traiter ce dossier, il est donc possible qu'il renvoie l'affaire au tribunal du travail en proposant la date du 27 février. Affaire à suivre donc