Le web a été créé en 1989 par le chercheur britannique Berners-Lee. Il cherchait à faciliter les échanges de données entre les milliers de scientifiques travaillant à la conception de l'accélérateur de particules du CERN.
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En 1989, M. Berners-Lee avait imaginé un "système de gestion décentralisée de l'information", devenu l'acte de naissance du Web, à l'époque où il travaillait au Centre de calculs du Cern près de Genève.
Il était chargé de l'annuaire interne du Cern, mais, en marge de son activité, il cherchait à permettre aux milliers de scientifiques dans le monde de partager à distance leurs recherches sur les travaux de l'organisation.
Trente ans après son invention, M. Berners-Lee a mis en place l'an dernier un "contrat pour le Web" destiné à assurer la véracité de l'information sur internet. Il a aussi créé une plateforme de développement baptisée "Solid" visant à permettre aux utilisateurs de contrôler leurs données.
Le lancement du projet doit répondre aux inquiétudes sur les ventes des données personnelles sans le consentement des usagers.
La semaine dernière à Washington, il a déclaré que l'objectif était de "séparer les applications du stockage des données" de manière à ce que les usagers puissent décider où et comment ils pourraient partager leurs informations personnelles.
L'inventeur du World Wide Web, le Britannique Tim Berners-Lee, a lancé lundi à Genève un appel, à l'occasion des 30 ans de la Toile, à un "contrôle complet de leurs données" par ses usagers.
"La philosophie de la Fondation pour le Web est que vous devez avoir un contrôle complet de vos données. Ce n'est pas du pétrole, ce n'est pas une matière première, ce n'est pas une substance", a déclaré M. Berners-Lee, dans un entretien avec un petit groupe de journalistes rencontrés au Cern (organisation européenne de recherche nucléaire), le lieu de naissance du Web.
"Vous ne devriez pas pouvoir les vendre pour de l'argent. Le contrôle et l'accès aux données est un droit", a-t-il ajouté.
Il a toutefois reconnu qu'il était difficile d'imposer une réglementation stricte dans tous les cas de figure. "Parfois, il faut une législation qui prévoie que les données personnelles comme les données génétiques ne soient jamais utilisées", a-t-il dit.
Il a notamment mis en garde contre un "avenir possible", un avenir dans lequel "votre navigateur garderait des traces de tout ce que vous achetez, votre navigateur conserverait aussi vos relevés bancaires", et "alors, votre navigateur en saurait plus sur vous qu'Amazon".
"Nous ne devrions pas supposer que le monde va rester tel qu'il est", a-t-il averti, appelant les usagers du Web à défendre leurs droits et à ne pas attendre que les gouvernements le fassent.
Il était chargé de l'annuaire interne du Cern, mais, en marge de son activité, il cherchait à permettre aux milliers de scientifiques dans le monde de partager à distance leurs recherches sur les travaux de l'organisation.
Trente ans après son invention, M. Berners-Lee a mis en place l'an dernier un "contrat pour le Web" destiné à assurer la véracité de l'information sur internet. Il a aussi créé une plateforme de développement baptisée "Solid" visant à permettre aux utilisateurs de contrôler leurs données.
Le lancement du projet doit répondre aux inquiétudes sur les ventes des données personnelles sans le consentement des usagers.
La semaine dernière à Washington, il a déclaré que l'objectif était de "séparer les applications du stockage des données" de manière à ce que les usagers puissent décider où et comment ils pourraient partager leurs informations personnelles.
L'inventeur du World Wide Web, le Britannique Tim Berners-Lee, a lancé lundi à Genève un appel, à l'occasion des 30 ans de la Toile, à un "contrôle complet de leurs données" par ses usagers.
"La philosophie de la Fondation pour le Web est que vous devez avoir un contrôle complet de vos données. Ce n'est pas du pétrole, ce n'est pas une matière première, ce n'est pas une substance", a déclaré M. Berners-Lee, dans un entretien avec un petit groupe de journalistes rencontrés au Cern (organisation européenne de recherche nucléaire), le lieu de naissance du Web.
"Vous ne devriez pas pouvoir les vendre pour de l'argent. Le contrôle et l'accès aux données est un droit", a-t-il ajouté.
Il a toutefois reconnu qu'il était difficile d'imposer une réglementation stricte dans tous les cas de figure. "Parfois, il faut une législation qui prévoie que les données personnelles comme les données génétiques ne soient jamais utilisées", a-t-il dit.
Il a notamment mis en garde contre un "avenir possible", un avenir dans lequel "votre navigateur garderait des traces de tout ce que vous achetez, votre navigateur conserverait aussi vos relevés bancaires", et "alors, votre navigateur en saurait plus sur vous qu'Amazon".
"Nous ne devrions pas supposer que le monde va rester tel qu'il est", a-t-il averti, appelant les usagers du Web à défendre leurs droits et à ne pas attendre que les gouvernements le fassent.