C'est suite aux actes de violence que Teiva Manutahi, délégué pour la Prévention de la Délinquance de la Jeunesse, est venu à Moorea la semaine dernière. Face à une très forte demande, il a programmé de nouvelles rencontres ce dimanche à Pao Pao.
La semaine dernière, Teiva Manutahi, responsable de la Délégation pour la Prévention de la Délinquance de la Jeunesse, est allé à la rencontre de jeunes et de jeunes parents du village de Maharepa à Moorea.
Il les a rencontrés individuellement, soit près de 50 personnes. Tous lui ont fait part de leur volonté d'un projet de vie mais avant, qu'ils avaient besoin d'un accompagnement.
Teiva Manutahi souhaite que cet accompagnement se fasse d'abord au niveau identitaire. Un partenariat avec des associations culturelles de Paopao serait à envisager pour leur offrir un stage d'immersion identitaire et culturelle d'un mois. "Une étape fondamentale", selon lui, avant de "vérifier s'ils veulent être pêcheurs, agriculteurs, ou veulent s'engager ou pas dans l'armée". Il précise ainsi qu'il faut qu'"ils apprennent déjà à se lever tôt, se coucher tard, à supporter la douleur pendant des travaux pénibles ou sous le soleil".
Ce n'est qu'après ce mois d'immersion qu'ils seront accompagnés pour remplir les démarches, notamment celle de l"insertion socio-professionnelle ou autre", explique-t-il.
Pas de réelle expérience professionnelle
Une étape indispensable que les jeunes ont manquée, ajoute le responsable de la DPDJ, car certains "reconnaissent qu'ils n'ont pas encore eu l'expérience d'aller dans les champs labourer, ou d'utiliser la barre à mine dans les taraudières".
Bref, des jeunes sans réelle expérience professionnelle.
Teiva Manutahi doit encore rencontrer les jeunes de Paopao ce dimanche à 9h à la mairie de Paopao.