Estelle Mossely a apporté aujourd’hui à la boxe féminine française le premier titre olympique de son histoire et succède ainsi à Brahim Asloum, le dernier Français à avoir remporté une médaille d'or en 2000 à Sydney.
Le jour de ses 24 ans, Mossely, qui combat dans la catégorie -60 kg, a battu à l'issue d'une finale très accrochée la Chinoise Yin Junhua. La licenciée du Red Star de Champigny (Val de Marne) a perdu les deux premiers rounds avant de hausser singulièrement le curseur de l'agressivité pour forcer la décision dans les quatre dernières minutes.
"Je suis trop émue, a-t-elle commenté au micro de France Télévisions. J'ai tout donné. Je rentre dans l'histoire comme la première femme française championne olympique en boxe."
Elle décroche ainsi la quatrième médaille pour les boxeurs français aux JO-2016, après l'argent de Sofiane Oumiha (-60 kg) et le bronze de Souleymane Cissoko (-69 kg) et de Mathieu Bauderlique (-81 kg). Et l'exceptionnel moisson des Bleus n'est pas terminée puisque Sarah Ourahmoune est engagée samedi en finale des -51 kg et Tony Yoka, le compagnon de Mossely, en finale des +91 kg dimanche.
Cette médaille d'or récompense le parcours modèle de Mossely, une bosseuse acharnée qui mène aussi un brillant parcours professionnel. Bachelière à 17 ans, elle est ingénieure-informaticienne pour le groupe d'assurances Allianz où elle a été embauchée à la fin de son stage école. En parallèle, elle s'est adjugée cette année le titre mondial de sa catégorie.
"Si j'ai un conseil à donner, c'est croyez en vos rêves, travaillez dur pour y arriver. Un jour, ça paye même pour les rêves les plus grands", a-t-elle souligné vendredi.
Source : AFP
"Je suis trop émue, a-t-elle commenté au micro de France Télévisions. J'ai tout donné. Je rentre dans l'histoire comme la première femme française championne olympique en boxe."
Elle décroche ainsi la quatrième médaille pour les boxeurs français aux JO-2016, après l'argent de Sofiane Oumiha (-60 kg) et le bronze de Souleymane Cissoko (-69 kg) et de Mathieu Bauderlique (-81 kg). Et l'exceptionnel moisson des Bleus n'est pas terminée puisque Sarah Ourahmoune est engagée samedi en finale des -51 kg et Tony Yoka, le compagnon de Mossely, en finale des +91 kg dimanche.
Cette médaille d'or récompense le parcours modèle de Mossely, une bosseuse acharnée qui mène aussi un brillant parcours professionnel. Bachelière à 17 ans, elle est ingénieure-informaticienne pour le groupe d'assurances Allianz où elle a été embauchée à la fin de son stage école. En parallèle, elle s'est adjugée cette année le titre mondial de sa catégorie.
"Si j'ai un conseil à donner, c'est croyez en vos rêves, travaillez dur pour y arriver. Un jour, ça paye même pour les rêves les plus grands", a-t-elle souligné vendredi.
Source : AFP