L'invité du journal : Jacques Raynal

Le ministre de la Santé et de la Prévention était l'invité de notre édition d'information du mardi 3 août.

Le pic du variant Delta et sa contagiosité particulièrement importante ont, nous l'avons constaté ces derniers jours, encouragé les Polynésiens jusqu'ici réticents à se faire vacciner. "Les gens ne sont pas opposés au vaccin, leur résistance était plus liée à une position d'attentisme en raison du faible nombre de cas positif que nous avions jusqu'à lors", affirme Jacques Raynal. 33% de la population en Polynésie dispose aujourd'hui d'une couverture vaccinale complète, l'objectif pour le Pays est d'atteindre les 70% le plus rapidement possible. "Mais il faudrait 80 à 90% pour véritablement bloquer le virus", admet le ministre de la Santé. 

L'hôpital du Taaone enregistre 63 malades Covid hospitalisés dont 9 en réanimation - 90% d'entre eux ne sont pas vaccinés. Les soignants craignent l'engorgement. "En termes de moyens techniques, on a tout ce qu'il faut, prévient Jacques Raynal. Ce qui est problématique, ce sont les ressources humaines. On n'exclut pas la possibilité de faire appel aux moyens d'autres pays alentours comme la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande."

Quant à la question du confinement qui est sur toutes les lèvres, le ministre de la Santé indique qu'à ce stade, le gouvernement "ne souhaite pas en arriver là", mais que d'autres restrictions sanitaires pourraient être prises dans les prochains jours. 

Retrouvez son intervention :