Déhancher, claquer des mains, le tout, avec le sourire jusqu’aux oreilles. C'est le moins que l'on puisse rendre à ces enfants et jeunes adolescents à qui la vie n’a pas toujours sourit. La plus jeune d'entre eux a trois ans et le plus âgé dix-huit ans. Tous ont été dans des situations difficiles et sont par conséquent placés par la justice. Une condition qui ne les empêche pas d'apprécier ces petits moments de bonheur qui leur permettent de sortir de leur quotidien.
Divers ateliers ont été mis en place. Le thème du jour : les droits de l’enfant. Des droits qui ont été bafoués à un moment donné de leurs vies. Pour Tani Maleua du RSMA, l’approche n’est pas toujours facile : « C'est plus dur de travailler avec eux parce qu'ils ne sont pas ouverts à nous. Il faut partager des sentiments avec ces enfants. »
Le RSMA vu comme un lieu de la dernière chance qui redonne de l’espoir a ces enfants. Ludovic Dupont directeur de l'association « SOS village » : « Quelle que soit l'enfance qu'on a eue, on peut toujours aller s'insérer dans la société. »
Et lorsque ces jeunes entonnent une chanson préparée depuis plusieurs semaines en guise de remerciement, l’émotion est palpable… Un premier pas dans le monde militaire, mais un pas de géant qui se traduira par une convention de partenariat signée entre les deux parties d’ici quelques jours.
RSMA, l'école de la dernière chance