Afin que l'allègement du confinement se passe au mieux, le Pays recommande de porter un "paruru vaha" (masque) en tissu : cela soutient les artisans et permet de pallier la pénurie de masques jetables. Comment bien les choisir et selon quels critères ?
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Toutes les couturières se sont engagées sur ce nouveau marché : la fabrication de masques en tissu. Le Pays recommande vivement d'en porter avec l'allègement du confinement à Tahiti et Moorea depuis ce 29 avril : ils permettent de soutenir l'activité des artisans et de pallier la pénurie de masques chirurgicaux jetables. C'est le "paruru vaha", distribué en masse dans les administrations lors de l'opération "Pū aho".
Pour le grand public, sur internet et dans les commerces, il y en a pour tous les goûts et tous les prix : de 250 Fcp (avec bénéfices reversés à une association) et jusqu'à 1 950 Fcp pièce.
En 4 questions, on vous explique comment se retrouver dans la jungle des masques en tissu.
Ils sont destinés au grand public, pour un usage préventif. Ils doivent être portés par des personnes saines, dans le cadre de sorties à l'extérieur du domicile et en complément des gestes barrière et de la distanciation sociale.
S'ils sont réalisés selon les normes AFNOR (Association française de Normalisation), leur pourcentage de filtration de l'air est de 70%.
Ils n'ont pas un usage sanitaire. Si vous êtes malades, il faut porter un masque chirurgical qui retient véritablement les particules émises.
Pour les soignants en contact avec des malades, ce sera le masque FFP2, seul masque qui filtre l'air inhalé.
Pour les personnes portant des lunettes, il faut poser les lunettes sur le masque, afin d'éviter que la buée ne se forme sur les verres.
Au moment de le retirer, il ne faut toucher que les élastiques, sans toucher la partie avant du masque. Placer le masque à laver dans un contenant spécifique (un sac plastique propre) et éviter tout contact avec des vêtements propres.
Pour l'entretien, la Direction de la santé préconise de le laver à 60° pendant au moins 30 minutes.
Le séchage complet du masque doit être effectué en moins de 2 heures.
Le masque en tissu doit être lavé après chaque utilisation.
Leur mise sur le marché ne dépend pas d'une homologation, ni d'une autorisation. C'est donc au consommateur de rester vigilant.
Il faut faire attention au grammage du tissu et veiller à ce qu'il n'y ait pas de couture verticale.
Leur prix de vente conseillé est de 500 Fcp pièce.
La Direction de la Santé propose deux tutoriels, ici et là :La Direction de la santé conseille de placer au milieu un mouchoir en papier, du papier toilette sans parfum, un filtre à café ou une lingette dépoussiérante.
L'AFNOR, en revanche, déconseille l'utilisation du sac aspirateur ou du filtre à café. Ces matériaux peuvent causer un risque d’allergie et/ou de toxicité. De plus, ces types de filtres ne présentent pas de bons résultats en termes de respirabilité. Cette configuration ne permet peut-être pas d’avoir un masque lavable en fonction des matériaux envisagés.
Si vous ajoutez une barette nasale, veillez à ce qu'elle ne soit pas blessante et résistante aux lavages.
En 4 questions, on vous explique comment se retrouver dans la jungle des masques en tissu.
1- Quelle est l'efficacité de ces masques ?
Les masques en tissu évitent la projection de postillons, à condition que les deux personnes face-à-face en portent. Ils évitent également de porter les mains au visage, puisque les yeux, le nez et la bouche sont les portes d'entrée du virus.Ils sont destinés au grand public, pour un usage préventif. Ils doivent être portés par des personnes saines, dans le cadre de sorties à l'extérieur du domicile et en complément des gestes barrière et de la distanciation sociale.
S'ils sont réalisés selon les normes AFNOR (Association française de Normalisation), leur pourcentage de filtration de l'air est de 70%.
Ils n'ont pas un usage sanitaire. Si vous êtes malades, il faut porter un masque chirurgical qui retient véritablement les particules émises.
Pour les soignants en contact avec des malades, ce sera le masque FFP2, seul masque qui filtre l'air inhalé.
2- Comment les utiliser ?
Il faut bien se laver les mains avant de le porter et après l'avoir retiré. Le masque doit recouvrir le nez et le menton et donc être adapté à la morphologie. Une fois en place, il ne faut plus le toucher. Ne pas le porter sur le front, ni sur le menton. Il peut être porté 4 heures maximum. Il faut donc prévoir d'en avoir plusieurs par personne. Il est personnel et ne se prête pas.Pour les personnes portant des lunettes, il faut poser les lunettes sur le masque, afin d'éviter que la buée ne se forme sur les verres.
Au moment de le retirer, il ne faut toucher que les élastiques, sans toucher la partie avant du masque. Placer le masque à laver dans un contenant spécifique (un sac plastique propre) et éviter tout contact avec des vêtements propres.
Pour l'entretien, la Direction de la santé préconise de le laver à 60° pendant au moins 30 minutes.
Le séchage complet du masque doit être effectué en moins de 2 heures.
Le masque en tissu doit être lavé après chaque utilisation.
3- Quels sont les critères de qualité ?
Tous les masques en tissu contribuent à respecter les gestes barrière. Attention, toutefois aux masques comportant une couture verticale du nez au menton : ce modèle n'a pas été retenu par les experts de l'AFNOR (Association française de normalisation).Leur mise sur le marché ne dépend pas d'une homologation, ni d'une autorisation. C'est donc au consommateur de rester vigilant.
Il faut faire attention au grammage du tissu et veiller à ce qu'il n'y ait pas de couture verticale.
Leur prix de vente conseillé est de 500 Fcp pièce.
4- Comment les fabriquer soi-même ?
Le Pays recommande de suivre les normes AFNOR (Association française de normalisation). Vous pouvez retrouver le patron en cliquant ici, déjà téléchargé gratuitement plus d'un million de fois.La Direction de la Santé propose deux tutoriels, ici et là :La Direction de la santé conseille de placer au milieu un mouchoir en papier, du papier toilette sans parfum, un filtre à café ou une lingette dépoussiérante.
L'AFNOR, en revanche, déconseille l'utilisation du sac aspirateur ou du filtre à café. Ces matériaux peuvent causer un risque d’allergie et/ou de toxicité. De plus, ces types de filtres ne présentent pas de bons résultats en termes de respirabilité. Cette configuration ne permet peut-être pas d’avoir un masque lavable en fonction des matériaux envisagés.
Si vous ajoutez une barette nasale, veillez à ce qu'elle ne soit pas blessante et résistante aux lavages.
Le "paruru vaha" : 4 questions pour bien le choisir