Les auto-tests sont arrivés en pharmacie

Autorisés par le conseil des ministres le 4 août, les autotests commandés par les grossistes sont arrivés dans les pharmacies. Vendus par boîte de 5 ou à l'unité, ils permettent d'éviter les centres de dépistages saturés, mais sont évidemment payants et moins fiables que le RT-PCR.

Les autotests (antigéniques) sont arrivés dans les pharmacies polynésiennes. Autorisés par le conseil des ministres le 4 août dernier, les grossistes devaient d'abord passer commande.

Combien ça coûte ?

Ils sont désormais distribués dans les officines et en vente libre.
Vendus par boîte de 5 (environ 3 000 Fcp) ou à l'unité (de 700 Fcp à 900 Fcp), ils ne sont pas remboursés par la CPS, mais permettent d'éviter les centres de dépistage saturés.

Quand les utiliser ?

Ils peuvent être utilisés en complément d'autres tests, en cas de suspicion à une contamination à la Covid-19, avant une rencontre avec des proches ou dans le cadre d'activités dans des espaces clos (spectacle, restaurant, cinéma...).

Comment ça fonctionne ?

Ces autotests recherchent la présence d'ADN du Sars-Cov2 dans l'organisme, aussi bien chez l'adulte que chez l'enfant. Il s'agit d'un prélèvement nasal que l'on effectue soi-même, avec un écouvillon, à diluer dans une solution fournie dans le kit. Il n'est pas nécessaire d'introduire le bâtonnet aussi profondément que lors d'un prélèvement RT-PCR.
Ensuite, il agit comme un test de grossesse : en déposant 3 gouttes sur l'autotest, au bout de 15 minutes, le test est négatif si un seul trait s'affiche, positif si deux traits apparaissent. En cas de résultat positif, il faut le confirmer par un test RT-PCR, s'isoler pendant 10 jours et prévenir les personnes avec qui l'on a été en contact récemment. En cas de résultat négatif, il est nécessaire de maintenir les gestes barrière.

Les autotests détectent les trois variants actuellement dominants, mais sont toutefois moins fiables que les tests antigéniques ou RT-PCR. Selon la Haute Autorité de Santé, leur efficacité est de 80 à 95% chez les patients symptomatiques et de 50 à 60% chez les personnes asymptomatiques.