Il s'agit de Taina Calissi, Tafetanui Tamatai, dit Tafe, Tahea Drollet, dit Tahe et Romain Picardi, dit Abuz.
Ce concours est le fruit d’une collaboration entre le gouvernement de la Polynésie française, le Haut-commissariat de la République en Polynésie française et la Cité internationale des Arts, plus grande résidence d’artistes au monde.
Ouvert à toutes les disciplines, le programme de résidence destiné aux artistes lauréats permettra à ces quatre Polynésiens d’aller à la rencontre d’artistes du monde afin de nouer des liens mais également de faire voir et valoir leur pratique et leur talent.
Tout au long de leur résidence, ils bénéficieront d’un accompagnement avec des artistes et des professionnels de la culture. Ce programme s’ancre également au coeur de la vie, des activités et des réseaux de la Cité internationale des arts, à Paris, et de ses 325 résidents de toutes disciplines, de toutes générations et de toutes les nationalités.
Le programme offre ainsi à chaque lauréat un accompagnement artistique et professionnel par la Cité internationale des arts, une bourse de vie de 95 465 cfp par mois, une bourse de production de 95 465 cfp par mois, un atelier-logement sur le site du Marais de la Cité internationale des arts et un billet d’avion aller-retour à destination de Paris pris en charge par la compagnie Air Tahiti Nui.
Les lauréats : Taina Calissi (dessin, chorégraphie, photo, écriture et video), Tafetanui Tamatai, dit Tafe (artiste pluridisciplinaire), Tahea Drollet, dit Tahe (artiste pluridisciplinaire) et Romain Picardi, dit Abuz (fresques murales).
Taina Calissi
Artiste pluridisciplinaire, Taina mélange les techniques d'expressions artistiques tel le dessin, la chorégraphie, la photo, l'écriture et la vidéo
Tafe
Diplomé du Centre des métiers d’art de la Polynésie française en 2018, Tafe n’a eu de cesse d’explorer le champ de la création afin de produire des œuvres à la croisée des mondes entre technologie, observation de la nature, et création artistique libre.
Tahe
De la bombe de peinture à la résine, Tahe aime détourner les objets de la vie courante et accentuer le clivage entre le monde moderne et la culture traditionnelle Polynésienne.
Abuz
Son graff est instinctif, ses références, universelles, sont imprégnées de la culture polynésienne. Abuz est un artiste qui aime déranger, montrer ce qui est en principe caché. Il se sert également de l'art pour s’engager auprès de la jeunesse polynésienne et dans des actions sociales.