Lors d'un point presse ce vendredi 24 avril, le ministre de la santé, Jacques Raynal, a déclaré que "la circulation du virus est stoppée". Le Pays se prépare désormais à un déconfinement progressif.
•
Alors que la Polynésie traverse son 35e jour de confinement, le ministre de la santé, Jacques Raynal, a déclaré lors d'un point presse ce vendredi 24 avril que "les résultats démontrent que la circulation du virus est stoppée. Le dernier avion avec à bord des personnes potentiellement contaminantes car pas testées date du 28 mars, donc nous avons suffisamment de distance pour dire que le virus est stoppé."
La seule menace d'une introduction du virus provient des personnes porteuses saines de retour de métropole ou de Nouvelle-Zélande.
Le Pays prépare une stratégie de reprise progressive de l'activité, en fonction des secteurs. Les archipels seront les premiers concernés par un réel déconfinement.
Si les secteurs qui pourront reprendre ne sont pas encore définis, ceux qui ne pourront pas reprendre se précisent : les cinémas par exemple et tous les rassemblements de plus de 20 personnes, les activités physiques collectives de contact...
Concernant la reprise de l'école, le ministre de la santé a déclaré que "les enfants ne sont pas touchés, il n'y pas de risque sanitaire à proprement parler. Mais une reprise de l'école doit s'envisager avec des mesures barrière dans les transports et les écoles "et ce n'est pas facile". La DGEE y travaille actuellement avec la cellule Covid-19.
Le déconfinement progressif peut s'envisager avec le port systèmatique du masque. "Nous avons stimulé la fabrication de masques en tissu [...] on estime que cela suffit pour la vie de tous les jours," a déclaré le ministre de la santé, rappelant qu'en situation de soin, un masque doit être changé toutes les 4 à 6h. Selon lui, "le masque en tissu évite la projection de goutelettes, mais pas de la même façon qu'un masque chirurgical ou FFP2."
L'Institut Louis Malardé a la capacité de réaliser 200 tests par jour.
Pour l'heure, le deuxième vol pour Shanghai qui devait ramener du matériel médical est suspendu. Les autorités chinoises ayant verrouillé l'exportation face à une recrudescence des cas dans le pays.
La seule menace d'une introduction du virus provient des personnes porteuses saines de retour de métropole ou de Nouvelle-Zélande.
Une reprise progressive par secteur
Dans ce cas, le dépistage massif est moins prioritaire, mais sera mis en place pour les personnes souhaitant voyager par la suite.Le Pays prépare une stratégie de reprise progressive de l'activité, en fonction des secteurs. Les archipels seront les premiers concernés par un réel déconfinement.
Si les secteurs qui pourront reprendre ne sont pas encore définis, ceux qui ne pourront pas reprendre se précisent : les cinémas par exemple et tous les rassemblements de plus de 20 personnes, les activités physiques collectives de contact...
Concernant la reprise de l'école, le ministre de la santé a déclaré que "les enfants ne sont pas touchés, il n'y pas de risque sanitaire à proprement parler. Mais une reprise de l'école doit s'envisager avec des mesures barrière dans les transports et les écoles "et ce n'est pas facile". La DGEE y travaille actuellement avec la cellule Covid-19.
Le déconfinement progressif peut s'envisager avec le port systèmatique du masque. "Nous avons stimulé la fabrication de masques en tissu [...] on estime que cela suffit pour la vie de tous les jours," a déclaré le ministre de la santé, rappelant qu'en situation de soin, un masque doit être changé toutes les 4 à 6h. Selon lui, "le masque en tissu évite la projection de goutelettes, mais pas de la même façon qu'un masque chirurgical ou FFP2."
La quartorzaine passe à 21 jours
La quatorzaine est passée à 3 semaines, au lieu de deux. "On ne connait pas conditions dans lesquelles les personnes ont pu être contaminées. Donc, la quarantaine de 14 jours est prolongée de 7 jours pour être certains qu'il n'y aura pas de recontamination par la suite. Ce n'est par forcément valable pour tout le monde," a expliqué le ministre de la santé.L'Institut Louis Malardé a la capacité de réaliser 200 tests par jour.
Pour l'heure, le deuxième vol pour Shanghai qui devait ramener du matériel médical est suspendu. Les autorités chinoises ayant verrouillé l'exportation face à une recrudescence des cas dans le pays.