Livres jetés devant le Haut-commissariat : "des gestes inacceptables", selon la Présidence

Le SNES-FSU lors de sa manifestation devant le Haut-Commissariat, le 5 février.
Dans un communiqué, la Présidence déplore l'image renvoyée par les fonctionnaires d'Etat grévistes du SNETAA-FO/SNES-FSU aux familles et aux élèves, le mercredi 5 février, en jetant des livres devant le Haut-commissariat.
Dans un communiqué, "le gouvernement déplore l'image renvoyée par les fonctionnaires d'Etat grévistes aux familles et aux élèves, le mercredi 5 février, en jetant des livres devant le Haut-commissariat.
 
Alors même que le Pays a baissé les taxes d'importation sur les livres et manuels scolaires afin d'en réduire les coûts pour les familles et les établissements scolaires, alors même que le Pays a doté les établissements scolaires d'un fonds littéraire océanien, alors même que le Pays co-produit une émission sur la lecture et la littérature, jeter sur la voie publique des livres, même vétustes, même obsolètes, est symboliquement et déontologiquement inacceptable
."
Les enseignants grévistes SNES/FSU-SNETAA/FO lors de leur sit-in du 5 février, devant le Haut-commissariat.

Le 5 février dernier, le SNETAA-FO/SNES-FSU avait organisé un sit-in devant le Haut-commissariat, jetant au sol des manuels scolaires "symboles de toutes les réformes".
Dans un communiqué, l'UNSA déjà avait souhaité se dissocier du mouvement, "nos adhérents sont révoltés de nous associer à FSU-FO."