Quarante-sept soldats Français ont été tués au Mali depuis janvier 2013. Les trois derniers ont perdu la vie lundi 28 décembre 2020 lors d'une opération au Mali.
Trois soldats français de la force Barkhane ont été tués en opération au Mali lundi 28 décembre 2020, alors que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, a annoncé l'Elysée.
Le brigadier-chef Tanerii Mauri et les chasseurs de 1ère classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian faisaient partie du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse). Ils servaient dans l’opération Barkhane qui lutte contre le terrorisme dans cette région. Le président de la République leur a rendu hommage en assurant que la France continuera de poursuivre la lutte face aux groupes terroristes sévissant dans la zone.
Depuis le début des opérations militaires au Mali avec Serval en 2013 et Barkhane depuis 2014, 47 soldats français ont désormais perdu la vie. Les trois hommes tués lundi 28 janvier 2020, étaient âgés de 21 ans, 23 ans et 28 ans.
Aujourd'hui, l'opération "Barkhane" compte 5100 militaires au Sahel, où elle lutte depuis 2014 contre les groupes djihadistes avec ses partenaires du G5 Sahel (Mauritanie, Tchad, Mali, Burkina Faso, Niger).
Le chef de l'Etat pourrait dans les prochaines semaines réduire de plusieurs centaines le nombre de soldats, engagés au Sahel. Une opération soutenue par la majorité des partis politiques mais critiquée par notamment la France Insoumise qui demande à nouveau, un débat au parlement sur la présence française au Mali.
Reportage d'Outremer la 1ère :