A Nuku Hiva, Olivier et Carine cultivent des semences reproductives. L'idée : créer une unité de production de semences aux Marquises afin de préserver les plantes locales et de donner la possibilité aux maraîchers comme à la population d’avoir accès à des semences reproductibles.
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Olivier Gavinelli est un passionné des bienfaits de l’autonomie alimentaire. Il est d'ailleurs l'auteur de plusieurs livres sur le sujet. Cet amoureux de la nature a parcouru le monde pour apprendre à cultiver et exploiter les produits agricoles de façon raisonnée et durable. Installé à Nuku Hiva depuis trois ans, il a créé avec sa compagne Carine l’association Adaee Vahekekua.
Elle défend le développement de l’autosuffisance alimentaire et économique. Son objectif : créer une unité de production de semences aux Marquises. Au cours de leurs nombreux voyages, le couple a pu regrouper des savoirs précieux en matière d’autonomie alimentaire. Olivier et Carine ont collecté de nombreuses graines tropicales issues de l’agriculture traditionnelle et biologique du Togo, du Burkina Faso ou encore de France métropolitaine.
La commune de Nuku Hiva, intéressée par la culture des graines reproductibles bio, a mis à leur disposition un terrain de 2100 m2 à Taiohae, près du site de Koueva. L'idée étant que le couple puisse réaliser une banque de semences qui aura pour vocation de préserver les plantes locales et de donner la possibilité aux maraîchers comme à l’ensemble de la population d’avoir accès à des semences reproductibles. Tout cela en préservant les propriétés très diversifiées des plante, en utilisant ni engrais chimiques ni pesticides.
Il s’agit aussi de faire découvrir ou redécouvrir les plantes tropicales et leurs bienfaits. Une grande partie des essences cultivées sont comestibles, qu'elles soient crues ou cuites. Elles peuvent aussi être utilisées pour la médecine traditionnelle. Aujourd’hui près de 60 essences différentes sont disponibles sur le terrain cultivé par Olivier et Carine.
"Produire des semences, ce n'est pas pareil que de faire un potager (...) Garder des semences, c'est préserver la variété de sa semence. Pour qu'elle soit préserver, il faut une distance de sécurité entre les mêmes espèces", explique Carine.
Elle défend le développement de l’autosuffisance alimentaire et économique. Son objectif : créer une unité de production de semences aux Marquises. Au cours de leurs nombreux voyages, le couple a pu regrouper des savoirs précieux en matière d’autonomie alimentaire. Olivier et Carine ont collecté de nombreuses graines tropicales issues de l’agriculture traditionnelle et biologique du Togo, du Burkina Faso ou encore de France métropolitaine.
La commune de Nuku Hiva, intéressée par la culture des graines reproductibles bio, a mis à leur disposition un terrain de 2100 m2 à Taiohae, près du site de Koueva. L'idée étant que le couple puisse réaliser une banque de semences qui aura pour vocation de préserver les plantes locales et de donner la possibilité aux maraîchers comme à l’ensemble de la population d’avoir accès à des semences reproductibles. Tout cela en préservant les propriétés très diversifiées des plante, en utilisant ni engrais chimiques ni pesticides.
Il s’agit aussi de faire découvrir ou redécouvrir les plantes tropicales et leurs bienfaits. Une grande partie des essences cultivées sont comestibles, qu'elles soient crues ou cuites. Elles peuvent aussi être utilisées pour la médecine traditionnelle. Aujourd’hui près de 60 essences différentes sont disponibles sur le terrain cultivé par Olivier et Carine.
"Produire des semences, ce n'est pas pareil que de faire un potager (...) Garder des semences, c'est préserver la variété de sa semence. Pour qu'elle soit préserver, il faut une distance de sécurité entre les mêmes espèces", explique Carine.