Au moins 24 personnes ont été massacrées au cours de ces trois derniers jours, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont des femmes enceintes et des enfants, sur fond de guerre tribale. Un déferlement de violence au cours de guet-apens organisés. Le Premier ministre papou se dit démuni.
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Depuis le 6 juillet, des violences tribales en Papouasie-Nouvelle-Guinée ont fait au moins 24 morts, dont 16 femmes (deux enceintes) et des enfants. Le 10 juillet, la dernière tuerie, d'une exceptionnelle violence, a fait 18 morts en 30 minutes, dans le village de Karida. Les autres habitants du village ont pris la fuite.
Ce guet-apens ferait suite à l'attaque fatale menée contre six autres Papous revenant d'une cérémonie, deux jours plus tôt. "En représailles, les proches des défunts ont répliqué en dehors du village de Karida, explique Teddy Augwi, l'inspecteur en chef local, au Post-Courier, et, selon un plan exécuté, ont fait un raid et ont utilisé des fusils puissants pour tuer 18 personnes, dont deux femmes enceintes et des enfants."
Pills Pimua Kolo, un agent de santé local, a déclaré à l'AFP que la violence était si frénétique qu'il était difficile de reconnaître certaines parties du corps. Le Premier ministre, James Marape, a qualifié ce jour "du jour le plus triste de sa vie". Il a exprimé son exaspération face au manque de moyens pour faire face à la spirale de violence.
"Comment une province de 400 000 habitants peut-elle fonctionner dans le respect de la loi et de l'ordre avec moins de 60 policiers et, occasionnellement, des militaires et des policiers opérationnels ne faisant rien d'autre que de l'entretien de pansements", a-t-il déclaré.
Les agresseurs encourent la peine de mort.
Les conflits tribaux traditionnels sont amplifiés par des contestations territoriales sur l’accès aux gisements d’or, seul espoir de sortir d’une économie anémique.
Ce guet-apens ferait suite à l'attaque fatale menée contre six autres Papous revenant d'une cérémonie, deux jours plus tôt. "En représailles, les proches des défunts ont répliqué en dehors du village de Karida, explique Teddy Augwi, l'inspecteur en chef local, au Post-Courier, et, selon un plan exécuté, ont fait un raid et ont utilisé des fusils puissants pour tuer 18 personnes, dont deux femmes enceintes et des enfants."
Pills Pimua Kolo, un agent de santé local, a déclaré à l'AFP que la violence était si frénétique qu'il était difficile de reconnaître certaines parties du corps. Le Premier ministre, James Marape, a qualifié ce jour "du jour le plus triste de sa vie". Il a exprimé son exaspération face au manque de moyens pour faire face à la spirale de violence.
"Comment une province de 400 000 habitants peut-elle fonctionner dans le respect de la loi et de l'ordre avec moins de 60 policiers et, occasionnellement, des militaires et des policiers opérationnels ne faisant rien d'autre que de l'entretien de pansements", a-t-il déclaré.
Les agresseurs encourent la peine de mort.
Les conflits tribaux traditionnels sont amplifiés par des contestations territoriales sur l’accès aux gisements d’or, seul espoir de sortir d’une économie anémique.