C'est l'un des projets phares de la société d'Ornithologie de Polynésie - Manu : assurer la survie du Monarque de Tahiti.
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C’est l'un des programmes prioritaires de la Société d'Ornithologie de Polynésie car le ‘Ōmāma’o, où monarque de Tahiti est un des oiseaux les plus menacés de Polynésie française, l’espèce est en danger critique d’extinction.
Il ne se rencontre plus que dans trois vallées de Tahiti et fait l’objet depuis 1998 d’un programme de sauvegarde par le biais de la dératisation des sites de reproduction et du suivi rapproché de tous les individus vivants dans les zones accessibles pendant la période de reproduction (juillet à mars) pour connaître la réussite des nichées.
En 17 ans, plus de 50 jeunes s’y sont envolés et ont permis de stabiliser la population accessible autour d’une soixantaine d’individus. La lutte contre les oiseaux introduits et l’inclusion progressive d’une population vivant au-delà de plusieurs cascades à Maruapo ont permis de rajeunir considérablement la population.
Mais l'idée aujourd'hui c'est de prélever quelques individus sur Tahiti pour les introduire à Rimatara, exempte de rats noirs. Car si à Tahiti, l'écosystème du monarque est perturbé de manière irréversible, à Rimatara, la seule mesure perpétuelle à prendre serait d'éviter que le rat noir arrive sur l'île.
Il est désormais question de savoir si les espèces présentes à Rimatara sont porteurs de la malaria aviaire, et si c'était le cas, le monarque de Tahiti pourrait être introduit sans autres mesures de précaution.
Regardez Caroline Blanvillain, vétérinaire de la SOP MANU :
Il ne se rencontre plus que dans trois vallées de Tahiti et fait l’objet depuis 1998 d’un programme de sauvegarde par le biais de la dératisation des sites de reproduction et du suivi rapproché de tous les individus vivants dans les zones accessibles pendant la période de reproduction (juillet à mars) pour connaître la réussite des nichées.
En 17 ans, plus de 50 jeunes s’y sont envolés et ont permis de stabiliser la population accessible autour d’une soixantaine d’individus. La lutte contre les oiseaux introduits et l’inclusion progressive d’une population vivant au-delà de plusieurs cascades à Maruapo ont permis de rajeunir considérablement la population.
Mais l'idée aujourd'hui c'est de prélever quelques individus sur Tahiti pour les introduire à Rimatara, exempte de rats noirs. Car si à Tahiti, l'écosystème du monarque est perturbé de manière irréversible, à Rimatara, la seule mesure perpétuelle à prendre serait d'éviter que le rat noir arrive sur l'île.
Il est désormais question de savoir si les espèces présentes à Rimatara sont porteurs de la malaria aviaire, et si c'était le cas, le monarque de Tahiti pourrait être introduit sans autres mesures de précaution.
Regardez Caroline Blanvillain, vétérinaire de la SOP MANU :
des monarques de Tahiti pourraient être introduits à Rimatara
des monarques de Tahiti pourraient être introduits à Rimatara