En short en jean, avec une board prêtée à la dernière seconde, avec la dernière prio et combo... Le Brésilien Italo Ferreira remporte son heat !
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Il y a quelques jours, le surfeur Italo Ferreira déclarait à travers un post Instagram s'être fait voler son passeport aux États-Unis, à quelques jours à peine des ISA World Surfing Games au Japon où il était attendu avec l'équipe du Brésil.
Italo a finalement réussi à trouver un moyen de s'envoler pour le Japon. Voici le récit raconté par le magazine Surf Session : "À peine l'avion posé, Italo a pris la direction du spot de Miyazaki en toute urgence, sachant pertinemment qu'il allait être en retard pour son heat et que ce dernier commencerait probablement sans lui. À peine sur place, il a juste pris le temps d'enfiler un lycra jaune, de choper une board à son ami Filipe Toledo à la dernière seconde, et de se jeter en jean short à l'eau, avec seulement 9 minutes pour tenter quelque chose. Le heat ayant bien évidemment commencé sans lui... 9 min au chrono, dernière prio, combo de 12 points, ça aurait de quoi affoler du monde. Mais Italo n'est pas 6e mondial pour rien. C'était apparemment largement suffisant pour remporter son heat".
Toutes les informations disaient qu'il était préférable que je quitte les États-Unis pour tout refaire (prendre rendez-vous, planifier un rendez-vous, etc.) au consulat américain. J'ai donc quitté les États-Unis le 8 septembre et embarqué pour Tokyo, avec un entretien prévu pour le lendemain (9 septembre). Tout semblait normal, mais mon vol a été retardé à cause d'un ouragan. Je suis même resté 18 heures dans l'avion. C'est-à-dire que je ne pouvais pas arriver à temps pour l'entretien au consulat. J'ai donc reporté ce dernier à 10h30 le 10 septembre, le premier jour de la compétition, sans certitude que le visa serait approuvé. J'étais confiant et heureux juste de venir au Japon.
Le visa a été approuvé, j'ai laissé mon passeport au consulat américain et commencé une autre mission. Je me suis précipité à l'aéroport de Tokyo pour le premier vol à destination de la ville où était la compétition. J'étais dans le heat 6 de la première manche, mais l'événement a été retardé d'une heure, ce qui m'a donné une petite chance d'arriver à temps.
Quand j'ai atterri à l'aéroport, j'ai couru. J'ai déposé mes bagages et je suis allé directement à la voiture du comité brésilien qui m'attendait. Mon heat avait déjà commencé et il me fallait encore 10 minutes de l'aéroport pour rejoindre la plage. En arrivant sur le podium, il me restait 9 minutes avant la fin de mon heat. Je suis entré dans l'eau avec la dernière priorité. J'étais combo de 12 points.
En y repensant, j'avais tout ce qu'il fallait pour échouer, mais j'ai toujours eu l'espoir d'y arriver. Pour moi, il fallait juste y croire, même si c'est un championnat qui ne compte pas pour le classement des jeux Olympiques car je cherche ma qualif' via le classement WSL. Donc si vous avez un problème dans votre vie, n'abandonnez pas. Croyez en vous. (...) il suffit de croire que c'est possible".
Italo a finalement réussi à trouver un moyen de s'envoler pour le Japon. Voici le récit raconté par le magazine Surf Session : "À peine l'avion posé, Italo a pris la direction du spot de Miyazaki en toute urgence, sachant pertinemment qu'il allait être en retard pour son heat et que ce dernier commencerait probablement sans lui. À peine sur place, il a juste pris le temps d'enfiler un lycra jaune, de choper une board à son ami Filipe Toledo à la dernière seconde, et de se jeter en jean short à l'eau, avec seulement 9 minutes pour tenter quelque chose. Le heat ayant bien évidemment commencé sans lui... 9 min au chrono, dernière prio, combo de 12 points, ça aurait de quoi affoler du monde. Mais Italo n'est pas 6e mondial pour rien. C'était apparemment largement suffisant pour remporter son heat".
La réaction d'Italo sur Instagram :
"Vous pouvez transformer cette histoire en quelque chose de positif pour votre vie. On m'a volé mon passeport il y a 4 jours aux États-Unis, dans mon sac à dos qui portait des affaires personnelles et le document le plus important pour une personne qui voyage autant que moi et qui ne maîtrise pas parfaitement la langue locale : mon passeport. Le même jour, je devais m'envoler pour le Japon pour disputer cette compétition importante pour les JO. Le lendemain de l'accident, des personnes du Brésil, des États-Unis et même du Japon m'ont aidé. Ils ont essayé de m'aider avec un nouveau passeport, un visa japonais et le plus difficile : le visa américain.
Toutes les informations disaient qu'il était préférable que je quitte les États-Unis pour tout refaire (prendre rendez-vous, planifier un rendez-vous, etc.) au consulat américain. J'ai donc quitté les États-Unis le 8 septembre et embarqué pour Tokyo, avec un entretien prévu pour le lendemain (9 septembre). Tout semblait normal, mais mon vol a été retardé à cause d'un ouragan. Je suis même resté 18 heures dans l'avion. C'est-à-dire que je ne pouvais pas arriver à temps pour l'entretien au consulat. J'ai donc reporté ce dernier à 10h30 le 10 septembre, le premier jour de la compétition, sans certitude que le visa serait approuvé. J'étais confiant et heureux juste de venir au Japon.
Le visa a été approuvé, j'ai laissé mon passeport au consulat américain et commencé une autre mission. Je me suis précipité à l'aéroport de Tokyo pour le premier vol à destination de la ville où était la compétition. J'étais dans le heat 6 de la première manche, mais l'événement a été retardé d'une heure, ce qui m'a donné une petite chance d'arriver à temps.
Quand j'ai atterri à l'aéroport, j'ai couru. J'ai déposé mes bagages et je suis allé directement à la voiture du comité brésilien qui m'attendait. Mon heat avait déjà commencé et il me fallait encore 10 minutes de l'aéroport pour rejoindre la plage. En arrivant sur le podium, il me restait 9 minutes avant la fin de mon heat. Je suis entré dans l'eau avec la dernière priorité. J'étais combo de 12 points.
En y repensant, j'avais tout ce qu'il fallait pour échouer, mais j'ai toujours eu l'espoir d'y arriver. Pour moi, il fallait juste y croire, même si c'est un championnat qui ne compte pas pour le classement des jeux Olympiques car je cherche ma qualif' via le classement WSL. Donc si vous avez un problème dans votre vie, n'abandonnez pas. Croyez en vous. (...) il suffit de croire que c'est possible".