Affaire présumée de viol collectif : l'avocat des salariés licenciés demande leur réhabilitation

Après le classement sans suite de l'affaire présumée de viol collectif à l'Intercontinental de Moorea, Me Stanley Cross, l'avocat des quatre salariés licenciés, a demandé leur réhabilitation. Le directeur régional de l'hôtel explique que la procédure de licenciement est liée à une autre affaire.
Ce mercredi 13 novembre, au siège de la Confédération Syndicale O OE TO OE RIMA, s'est tenue une conférence de presse au sujet de l’affaire présumée de viol collectif à l’Intercontinental de Moorea. Une conférence de presse donnée par Me Stanley Cross et Atonia Teriinohorai, secrétaire confédéral du syndicat. Etaient également présents les 4 salariés licenciés le 29 septembre dernier.

Maître Stanley Cross défend les interêts des quatre personnes licenciées. L'avocat a annoncé via un communiqué le classement sans suite de l’affaire par le parquet. Joint par téléphone quelques heures avant la conférence de presse, le conseil demande la réhabilitation des quatre salariés licenciés. Des salariés qui "ont été licenciés pour fautes graves par la direction de l'hôtel en s'appuyant sur de simples allégations qui s'avèrent aujourd'hui, après une enquête préliminaire (...), être proprement mensongères et outrancières", explique l'avocat dans son communiqué. 
 

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Le directeur régional des hôtel intercontinental confirme de son côté le classement sans suite de la plainte qui avait été déposée le 21 août dernier. Quant aux licenciements des quatre salariés, Guillaume Épinette explique qu'il y a deux affaires distinctes : "la procédure pénale relative aux accusations de viol dans laquelle l'hôtel n'est pas intervenu car c'est une enquête de police (...), ensuite il y a une procédure sociale relative au code du travail concernant des faits de harcèlements sexuels sur les mêmes personnes (...) Le licenciement a été fait par rapport à ces faits de harcèlements ". 
 

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Me Stanley Cross demande la réhabilitation des salariés licenciés