Lundi 13 mai 2019, un homme d’une cinquantaine d’années était jugé pour des violences conjugales et un coup de poing porté au visage d’un gendarme. Le tribunal a été clément mais a pris en compte plusieurs points.
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Les faits de sont déroulés dimanche 12 mai 2019 à Moorea, après un week-end de beuverie. Teva a un problème avec la bouteille et toutes les fins de semaine, c’est le même rituel : il achète une caisse d’obus et deux litres de vin.
Depuis vendredi, il boit avec le parrain de sa fille, une enfant âgée d’un an et deux mois, très malade car étant en insuffisance rénale.
Agée de 26 ans, la mère de la petite fille ne manque pas de faire remarquer à son conjoint qu’il boit trop, ce qui énerve ce dernier. Après plusieurs insultes, la victime reçoit une gifle et se fait tirer les cheveux par son concubin, alcoolisé au delà de 2 grammes.
Les gendarmes sont prévenus et au moment de l’intervention, le mis en cause s’oppose à leur venue et donne un coup de poing au visage de l'un des hommes en uniforme. Il est maîtrisé puis embarqué sans ménagement (une blessure au visage peut en témoigner).
Les victimes ne demandent aucun dommage et intérêt. Cette affaire est très délicate car l’équilibre de la famille dépend du père jugé ce lundi. C’est lui qui est à l'origine de la seule source de revenu du foyer grâce à un contrat de garagiste. Sa conjointe et mère de sa fille est exclue de sa famille car victime d’un terrible inceste qu’elle a dénoncé. Un procès aux assises qu’elle a remporté.
Leur petite fille, insuffisante rénale doit se faire opérer prochainement en métropole. Des données qui ont pesé dans le délibéré car le parquet réclamait 8 mois d’emprisonnement dont 4 mois ferme assorti d’un mandat de dépôt.
Finalement, le tribunal a condamné Teva à 8 mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve de deux ans ainsi qu’une obligation de soin pour l’alcool. À la prononciation de la peine, comme un symbole, pendant que la conjointe victime sanglotait, la fillette s’est dirigée innocemment vers son père qui l’a prise dans ses bras, soulagé.
Depuis vendredi, il boit avec le parrain de sa fille, une enfant âgée d’un an et deux mois, très malade car étant en insuffisance rénale.
Agée de 26 ans, la mère de la petite fille ne manque pas de faire remarquer à son conjoint qu’il boit trop, ce qui énerve ce dernier. Après plusieurs insultes, la victime reçoit une gifle et se fait tirer les cheveux par son concubin, alcoolisé au delà de 2 grammes.
Les gendarmes sont prévenus et au moment de l’intervention, le mis en cause s’oppose à leur venue et donne un coup de poing au visage de l'un des hommes en uniforme. Il est maîtrisé puis embarqué sans ménagement (une blessure au visage peut en témoigner).
Les victimes ne demandent aucun dommage et intérêt. Cette affaire est très délicate car l’équilibre de la famille dépend du père jugé ce lundi. C’est lui qui est à l'origine de la seule source de revenu du foyer grâce à un contrat de garagiste. Sa conjointe et mère de sa fille est exclue de sa famille car victime d’un terrible inceste qu’elle a dénoncé. Un procès aux assises qu’elle a remporté.
Leur petite fille, insuffisante rénale doit se faire opérer prochainement en métropole. Des données qui ont pesé dans le délibéré car le parquet réclamait 8 mois d’emprisonnement dont 4 mois ferme assorti d’un mandat de dépôt.
Finalement, le tribunal a condamné Teva à 8 mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve de deux ans ainsi qu’une obligation de soin pour l’alcool. À la prononciation de la peine, comme un symbole, pendant que la conjointe victime sanglotait, la fillette s’est dirigée innocemment vers son père qui l’a prise dans ses bras, soulagé.