Une centaine de personnes se sont rassemblées vendredi 17 mars à midi devant le palais de justice de Papeete, pour manifester leur mécontentement après que le juge d'instruction ait prononcé un non-lieu partiel dans l'affaire du crash d'Air Moorea.
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La centaine de personnes réunies devant le tribunal de Papeete à la mi journée comptait des proches des disparus, des amis mais aussi des anonymes. Incompréhension et frustration sont des émotions partagées par tous face à la lenteur de la justice et à l’absence de condamnation jusqu’ici.
La date choisie n'est pas un hasard. Ils ont souhaité manifester devant le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas en visite officielle en Polynésie.
Une banderole accrochée résume les faits : 20 morts, 10 ans et aucune condamnation.
Pour l'association 987, il est "intolérable d'entendre un juge prononcer un non-lieu".
Dans son ordonnance, le juge d'instruction Thierry Fragnoli s'est prononcé sur un non-lieu partiel pour trois personnes et le renvoi pour six autres personnes devant le tribunal correctionnel.
L’association du crash de Air moorea du 9 août 2007 refuse d’en rester là et va faire appel de la décision du tribunal.
La date choisie n'est pas un hasard. Ils ont souhaité manifester devant le ministre de la justice, Jean-Jacques Urvoas en visite officielle en Polynésie.
Crash d’Air Moorea, marche silencieuse pour manifester leur mécontentement
Une banderole accrochée résume les faits : 20 morts, 10 ans et aucune condamnation.
Pour l'association 987, il est "intolérable d'entendre un juge prononcer un non-lieu".
Dans son ordonnance, le juge d'instruction Thierry Fragnoli s'est prononcé sur un non-lieu partiel pour trois personnes et le renvoi pour six autres personnes devant le tribunal correctionnel.
L’association du crash de Air moorea du 9 août 2007 refuse d’en rester là et va faire appel de la décision du tribunal.