Le Premier ministre néo-zélandais John Key a affirmé aujourd’hui à Suva que son pays souhaitait renouer les liens avec les Fidji, 10 ans après le coup d'Etat qui avait porté au pouvoir son homologue Voreqe Bainimarama.
Ce dernier, qui a finalement été élu en 2014 lors d'un scrutin démocratique, a cependant accusé Wellington de ne pas comprendre son archipel.
M. Key, qui réalise aux Fidji la première visite d'un chef de gouvernement néo-zélandais en une décennie, a affirmé qu'il était temps de regarder au-delà des tensions générées par le coup d'Etat de décembre 2006 de Voreqe Bainimarama.
M. Key a expliqué que sa visite avait pour objectif de "réinitialiser la relation pour avancer dans un esprit de grande amitié".
M. Bainimarama a cependant affirmé jeudi soir, en accueillant son homologue, que l'attitude de la Nouvelle-Zélande devait évoluer.
"Je me tiens devant vous, non comme un putschiste ou un dictateur comme certains dans votre pays le disent, mais comme le leader des Fidji élu par le peuple et choisi librement", a-t-il dit.
La Nouvelle-Zélande avait été avec l'Australie à la pointe des efforts internationaux pour décréter des sanctions contre M. Bainimarama.
En 2009, les Fidji avaient expulsé les ambassadeurs australien et néo-zélandais, affirmant qu'ils se mêlaient d'affaires judiciaires. La décision avait été suivie de l'expulsion des représentants fidjiens d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
Les Fidji, ancienne colonie britannique indépendante depuis 1970, avaient aussi été suspendues du Commonwealth et du Forum des nations du Pacifique sud.
Les relations de l'archipel avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont finalement repris en 2012.
"Les Fidji veulent une nouvelle relation politique avec la Nouvelle-Zélande qui se fonde sur un plus grand respect mutuel", a déclaré le Premier ministre fidjien, qui a également tenté de justifier son coup d'Etat de 2006.
A l'époque, a-t-il dit, la Nouvelle-Zélande et d'autres pays "ignoraient le fait indéniable que les institutions des Fidji étaient fondamentalement non démocratiques".
Il a également défendu le droit de son pays à expulser des journalistes, dont certains néo-zélandais.
"Nous ne pouvons permettre la propagation volontaire de fausses informations qui nuisent à l'intérêt national et sapent notre économie vulnérable", a-t-il dit.
Amnesty International a accusé le gouvernement fidjien d'être "allergique à presque toutes les formes de critiques".
Depuis les élections de 2014, le gouvernement fidjien est accusé de chercher à museler la presse et l'opposition, ainsi qu'à couvrir des violences policières.
Source : AFP
M. Key, qui réalise aux Fidji la première visite d'un chef de gouvernement néo-zélandais en une décennie, a affirmé qu'il était temps de regarder au-delà des tensions générées par le coup d'Etat de décembre 2006 de Voreqe Bainimarama.
M. Key a expliqué que sa visite avait pour objectif de "réinitialiser la relation pour avancer dans un esprit de grande amitié".
M. Bainimarama a cependant affirmé jeudi soir, en accueillant son homologue, que l'attitude de la Nouvelle-Zélande devait évoluer.
"Je me tiens devant vous, non comme un putschiste ou un dictateur comme certains dans votre pays le disent, mais comme le leader des Fidji élu par le peuple et choisi librement", a-t-il dit.
La Nouvelle-Zélande avait été avec l'Australie à la pointe des efforts internationaux pour décréter des sanctions contre M. Bainimarama.
En 2009, les Fidji avaient expulsé les ambassadeurs australien et néo-zélandais, affirmant qu'ils se mêlaient d'affaires judiciaires. La décision avait été suivie de l'expulsion des représentants fidjiens d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
Les Fidji, ancienne colonie britannique indépendante depuis 1970, avaient aussi été suspendues du Commonwealth et du Forum des nations du Pacifique sud.
Les relations de l'archipel avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont finalement repris en 2012.
"Les Fidji veulent une nouvelle relation politique avec la Nouvelle-Zélande qui se fonde sur un plus grand respect mutuel", a déclaré le Premier ministre fidjien, qui a également tenté de justifier son coup d'Etat de 2006.
A l'époque, a-t-il dit, la Nouvelle-Zélande et d'autres pays "ignoraient le fait indéniable que les institutions des Fidji étaient fondamentalement non démocratiques".
Il a également défendu le droit de son pays à expulser des journalistes, dont certains néo-zélandais.
"Nous ne pouvons permettre la propagation volontaire de fausses informations qui nuisent à l'intérêt national et sapent notre économie vulnérable", a-t-il dit.
Amnesty International a accusé le gouvernement fidjien d'être "allergique à presque toutes les formes de critiques".
Depuis les élections de 2014, le gouvernement fidjien est accusé de chercher à museler la presse et l'opposition, ainsi qu'à couvrir des violences policières.
Source : AFP