Après avoir profité aux Américains, la levée des motifs impérieux concerne les voyageurs vaccinés entre la Polynésie française et la métropole à compter du 09 juin. Une rencontre a eu lieu entre les autorités de l'Etat et du pays et les compagnies aériennes.
Le Haut-commissaire et la ministre du tourisme et du travail ont reçu mercredi 26 mai les représentants des compagnies aériennes
qui desservent la Polynésie-française pour faire un point sur les nouvelles conditions applicables aux voyageurs après le 9 juin.
À compter de cette date, les personnes vaccinées seront dispensées de justifier de leur motif impérieux de déplacement entre la Polynésie française et l’Hexagone (dans les deux sens). Elles devront toutefois continuer à se plier aux protocoles sanitaires en place : déclaration sur la plateforme ETIS, test PCR négatif de moins de trois jours, test antigénique à l'arrivée à l'aéroport, auto test quatre jours après l'arrivée.
Le Haut-commissaire a rappelé que la loi sur la sortie de crise sanitaire et son décret d’application permettront de déterminer les conditions détaillées de mise en oeuvre de cette nouvelle étape dans la reprise de l’activité économique du territoire, tout en protégeant la population.
La Ministre du tourisme a réaffirmé le souhait d’une ouverture progressive de la Polynésie française.
L’État et le Pays ont décidé de coordonner totalement leurs dispositifs pour faciliter l’accomplissement des formalités qui s’imposent aux voyageurs et pour accélérer le traitement administratif des dossiers.
Par ailleurs, des réunions de travail sont également organisées avec les différents intervenants présents lors des arrivées internationales à l’aéroport de Tahiti Faaa afin de se préparer à la gestion des flux de voyageurs des vols à compter du 9 juin prochain.
Présent sur notre antenne TV jeudi 27 mai, le PDG d'Air Tahiti Nui, Michel Monvoisin, a estimé que tous les acteurs engagés pour que cette ouverture des frontières se déroule dans les meilleures conditions seront prêts pour le 9 juin.
Il a indiqué que certains écueils doivent encore être surmontés pour la mise en oeuvre d'un "pass sanitaire" ou procédures numérisées et souhaite qu'à termes des standards internationaux puissent être retenus.