Pain, fruits, légumes...à prendre et à vendre avec précaution

Malgré toutes les consignes d'hygiène distillées depuis plus d'un an, comme la désinfection régulière des mains, une inquiétude persiste au moment d'acheter le pain qui est souvent vendu à l’unité sans aucune protection, dans les magasins. Même chose pour les fruits et légumes.

Port du masque dans les lieux publics, lavage régulier des mains avec du savon ou un gel hydro alcoolique, distanciation d’au moins 1 mètre avec les autres personnes… Des consignes que nous maîtrisons depuis plus d’un an.

Mais quand on se rend au magasin acheter le pain, des clients continuent à toucher plusieurs baguettes avant d'en choisir une. Une façon aussi de disséminer le virus de la covid, et de contaminer d'autres personnes.

Pourtant, certains magasins prennent des précautions en limitant dès l'entrée le nombre de clients. Ou comme à Moorea, en affichant ce genre de panneau :

 

D'autres mettent à disposition des poches en plastique afin d'y glisser ses baguettes :

Ecoutez quelques réactions recueillies ce matin par Gilles Tautu sur l'île soeur :

Micro-trot Moorea

 

Pour éviter des manipulations hasardeuses, des magasins emballent préalablement les baguettes. Rassurant, mais impossible alors pour les clients de bien choisir celle qui leur convient. "Tu la prends mais tu ne peux pas savoir si ton pain il est bon ou pas", explique Tere.

Directement servis

 

Dans quelques boulangeries, les clients n'ont pas d'autre choix que d'être directement servis. C'est le cas de celle de Hinareva Tauroa, gérante de l'Arbre à pain : "On a un protocole : personne ne touche les baguettes directement, on a soit des pinces, soit des gants. C'est pour la sécurité de tout le monde, vu la crise d'on subit aujourd'hui...C'est très important que le client soit rassuré". "C'est une bonne chose, comme ça il n'y a pas de risque d'être contaminé", confie Herman, un client.

Equipée de gants, la vendeuse sert les clients.

 

 

Respect des gestes barrières et de l'hygière, c'est la règle que s'est aussi imposée une marchande du marché de Papeete. Port du masque et des gants. "Je me protège car avec la maladie qui circule, c'est la moindre des choses...Quand les clients me donnent des sous, on ne sait pas s'ils sont malades ou pas", dit-elle.