Hier, la Papouasie a confirmé un 8ème malade du coronavirus. Dans le même temps, le pays lève certaines restrictions et prévoit la reprise échelonnée de l’école dès lundi 27 avril.
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Ce 8ème malade confirmé en Papouasie Nouvelle-Guinée réside dans la région des Hautes Terres de l’Est, l’une des provinces du pays limitrophe de la Papouasie Occidentale gérée par l’Indonésie. Dans un communiqué, le Commissaire de police et Responsable de l'état d'urgence, David Manning, a indiqué que la personne s’était présentée il y a deux semaines au Centre de santé d'Eastern Highlands. Elle avait de la fièvre, un essoufflement et des courbatures. La semaine dernière, son dépistage a été effectué. Les résultats sont revenus positifs de l'Institut de recherche médicale de Goroka. Depuis, le Centre de santé a été fermé pour être désinfecté. Le personnel soignant est assigné à résidence pour une quarantaine surveillée.
Cette fin de semaine est également signe de relâchement pour certaines restrictions. Le gouvernement souhaite un redémarrage de l’activité économique car des milliers d’emplois ont été perdus avec les mesures mises en place pour lutter contre le Covid-19.
Selon Radio Nouvelle Zélande, le chef de l'opposition Belden Namah a réclamé la levée du couvre-feu et la liberté de circuler dans certaines zones : « Il y a un risque de famine dans les villes et villages parce que nous avons perdu environ 10 000 emplois".
David Manning, le Responsable de l’état d’urgence, a annoncé hier toute une série de nouvelles directives moins restrictives. Certaines prenant effet le soir même à 18h.
Une activité encadrée par des « protocoles sanitaires Covid-19 » reprend pour les transports publics, les taxis et les restaurants. La vente d'alcool est autorisée pour une consommation sur place.
Dans la capitale et dans les provinces du Centre et de l'Ouest, le couvre-feu est allégé et court de 22 h à 5 h du matin.
Les voyages aériens intérieurs doivent reprendre mais uniquement vers les provinces où il n'y a aucun cas confirmé de Covid-19. Les navires sont autorisés au transport du fret uniquement.
Pour l’enseignement, les universités commencent dès lundi prochain. Le primaire et le secondaire reprendront une semaine plus tard, le 4 mai.
Pour autant le pays n’en n’a pas fini avec l’épidémie. « Nous combattons un ennemi invisible, un ennemi plus grand que nous et que le monde aussi » a déclaré David Manning.
Un des points faible de la Papouasie Nouvelle-Guinée reste sa frontière avec la Papouasie Occidentale qui compte déjà plus d’une centaine de malades. Le gouvernement redoute une voie de transmission du virus car la frontière entre les deux pays n’est pas hermétique. Dès la fermeture des frontières, des troupes ont été déployées dans la région, mais il est difficile de surveiller les 700 km de frontières et de contraindre les riverains de changer leurs habitudes.
La Papouasie Nouvelle Guinée a déclaré à ce jour 8 cas confirmés de Covid-19. Trois sont dans les provinces frontalières.
Cette fin de semaine est également signe de relâchement pour certaines restrictions. Le gouvernement souhaite un redémarrage de l’activité économique car des milliers d’emplois ont été perdus avec les mesures mises en place pour lutter contre le Covid-19.
Selon Radio Nouvelle Zélande, le chef de l'opposition Belden Namah a réclamé la levée du couvre-feu et la liberté de circuler dans certaines zones : « Il y a un risque de famine dans les villes et villages parce que nous avons perdu environ 10 000 emplois".
David Manning, le Responsable de l’état d’urgence, a annoncé hier toute une série de nouvelles directives moins restrictives. Certaines prenant effet le soir même à 18h.
Une activité encadrée par des « protocoles sanitaires Covid-19 » reprend pour les transports publics, les taxis et les restaurants. La vente d'alcool est autorisée pour une consommation sur place.
Dans la capitale et dans les provinces du Centre et de l'Ouest, le couvre-feu est allégé et court de 22 h à 5 h du matin.
Les voyages aériens intérieurs doivent reprendre mais uniquement vers les provinces où il n'y a aucun cas confirmé de Covid-19. Les navires sont autorisés au transport du fret uniquement.
Pour l’enseignement, les universités commencent dès lundi prochain. Le primaire et le secondaire reprendront une semaine plus tard, le 4 mai.
Pour autant le pays n’en n’a pas fini avec l’épidémie. « Nous combattons un ennemi invisible, un ennemi plus grand que nous et que le monde aussi » a déclaré David Manning.
Un des points faible de la Papouasie Nouvelle-Guinée reste sa frontière avec la Papouasie Occidentale qui compte déjà plus d’une centaine de malades. Le gouvernement redoute une voie de transmission du virus car la frontière entre les deux pays n’est pas hermétique. Dès la fermeture des frontières, des troupes ont été déployées dans la région, mais il est difficile de surveiller les 700 km de frontières et de contraindre les riverains de changer leurs habitudes.
La Papouasie Nouvelle Guinée a déclaré à ce jour 8 cas confirmés de Covid-19. Trois sont dans les provinces frontalières.