Le Pays est condamné à verser une indemnité à un homme ayant contracté une infection nosocomiale à l'hôpital d'Uturoa, après avoir été pris en charge pour une fracture du poignet. Le Pays doit également indemniser la CPS.
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On est le 21 juin 2016. Un sexagénaire, résidant à Huahine, fait une mauvaise chute et se fracture le poignet gauche. Évacué à l’hôpital de Uturoa, il subit une intervention chirurgicale au lendemain de l’accident. Quatre jours après avoir regagné son domicile, son médecin traitant suspecte une infection et prescrit un examen sanguin. Les résultats sont affirmatifs : il y a bien une infection. Elle est suffisamment importante pour que le patient soit transféré et pris en charge par le CHT à Tahiti. Le diagnostic confirme alors les résultats sanguins : l'homme a développé un staphylocoque doré.
Le patient subit de nombreux soins jusqu'en octobre 2016. En avril 2017, il sollicite en référé que soit ordonnée une expertise médicale. Un rapport d’expertise est alors réalisé. Il confirme que le germe n’a pu être introduit dans l’organisme du patient que lors de cette opération. Le patient demande ainsi la condamnation de la Polynésie française à lui verser une indemnisation en réparation des préjudices subis. La caisse de prévoyance sociale de la Polynésie française demande également au tribunal de condamner le Pays à lui rembourser les débours qu’elle a versés pour le compte de son assuré.
Le tribunal administratif a finalement tranché et rendu sa décision, ce mardi 19 novembre. Le Pays doit indemniser la victime à hauteur de 3 millions cfp mais aussi près de 7 millions de cfp à la CPS. A cela s'ajoute les frais d'expertises de 200 000 cfp. Au total, le Pays doit donc verser pas moins de 10 millions de cfp.
Le patient subit de nombreux soins jusqu'en octobre 2016. En avril 2017, il sollicite en référé que soit ordonnée une expertise médicale. Un rapport d’expertise est alors réalisé. Il confirme que le germe n’a pu être introduit dans l’organisme du patient que lors de cette opération. Le patient demande ainsi la condamnation de la Polynésie française à lui verser une indemnisation en réparation des préjudices subis. La caisse de prévoyance sociale de la Polynésie française demande également au tribunal de condamner le Pays à lui rembourser les débours qu’elle a versés pour le compte de son assuré.
Le tribunal administratif a finalement tranché et rendu sa décision, ce mardi 19 novembre. Le Pays doit indemniser la victime à hauteur de 3 millions cfp mais aussi près de 7 millions de cfp à la CPS. A cela s'ajoute les frais d'expertises de 200 000 cfp. Au total, le Pays doit donc verser pas moins de 10 millions de cfp.