Lors d'un point presse, le ministre de la santé a notamment regretté qu'une personne censée être confinée à domicile, suite à la procédure judiciaire en cours, ait été contrôlée hors de son domicile.
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Ce vendredi 14 mai, le ministre de la santé, Jacques Raynal, s'est rendu à l'hôpital de Taravao, afin de remercier l'ensemble du personnel mobilisé lors de cette crise de la Covid-19. Bien qu'aucun cas n'ait été enregistré dans cet hôpital, un parcours Covid et plus de 70 dépistages ont malgré tout été mis en place, notamment avec l'aide de soignants bénévoles venus en renfort.
En marge de cette visite protocolaire et lors d'un point presse, le ministre a regretté qu'une des personnes censée être confinée à domicile du fait de son recours en justice, ait été contrôlée absente par la gendarmerie, jeudi 14 mai.
"Nous n'avons pas de pouvoir de coercition, a rappelé le ministre de la santé. Des gens qui attestent sur l'honneur pour revenir en Polynésie, mais qu'est-ce que c'est l'honneur à l'heure actuelle ?"
Le ministre de la santé a rappelé que le Pays maintenait sa position d'un isolement en hégergement dédié, notamment en raison de l'éclatement géographique de la Polynésie : "si le domicile est aux Marquises ou aux Australes, cela pose des difficultés pour transporter la personne et la surveiller. Elle risque de se retrouver à la rue, car elle ne veut pas se retrouver dans un lieu dédié."
Le ministre a rappelé l'importance de l'isolement, malgré un test qui, "nous le savons, n'est pas fiable à 100%. [...] Le docteur Raynal n'est pas là pour emmerder la population, il est là pour assurer la sécurité de l'ensemble des polynésiens. [...] Si vous voulez vivre en Polynésie, il faut être dans le même état d'esprit que les Polynésiens," saluant la résilience et la patience de tous les autres arrivants ayant accepté l'isolement depuis le début des rotations de continuité territoriale depuis 1 mois maintenant. "Je comprends que les gens veuillent revenir au fenua, mais dans des conditions de sécurisation qui doivent rester les mêmes pour éviter la circulation du virus. Ils doivent comprendre qu'en faisant cela ils protègent l'ensembre de la population. Il suffit qu'un seul soit porteur, même s'ils ont fait un test..."
La décision du tribunal concernant la dernière requête déposée est attendue au cours de la journée.
En marge de cette visite protocolaire et lors d'un point presse, le ministre a regretté qu'une des personnes censée être confinée à domicile du fait de son recours en justice, ait été contrôlée absente par la gendarmerie, jeudi 14 mai.
"Nous n'avons pas de pouvoir de coercition, a rappelé le ministre de la santé. Des gens qui attestent sur l'honneur pour revenir en Polynésie, mais qu'est-ce que c'est l'honneur à l'heure actuelle ?"
Le ministre de la santé a rappelé que le Pays maintenait sa position d'un isolement en hégergement dédié, notamment en raison de l'éclatement géographique de la Polynésie : "si le domicile est aux Marquises ou aux Australes, cela pose des difficultés pour transporter la personne et la surveiller. Elle risque de se retrouver à la rue, car elle ne veut pas se retrouver dans un lieu dédié."
"Le docteur Raynal n'est pas là pour emmerder la population"
Trois référés liberté ont été déposés au tribunal mercredi 13 mai, pour contester l'isolement en hébergement dédié. Deux personnes se sont finalement désistées, ce matin.Le ministre a rappelé l'importance de l'isolement, malgré un test qui, "nous le savons, n'est pas fiable à 100%. [...] Le docteur Raynal n'est pas là pour emmerder la population, il est là pour assurer la sécurité de l'ensemble des polynésiens. [...] Si vous voulez vivre en Polynésie, il faut être dans le même état d'esprit que les Polynésiens," saluant la résilience et la patience de tous les autres arrivants ayant accepté l'isolement depuis le début des rotations de continuité territoriale depuis 1 mois maintenant. "Je comprends que les gens veuillent revenir au fenua, mais dans des conditions de sécurisation qui doivent rester les mêmes pour éviter la circulation du virus. Ils doivent comprendre qu'en faisant cela ils protègent l'ensembre de la population. Il suffit qu'un seul soit porteur, même s'ils ont fait un test..."
La décision du tribunal concernant la dernière requête déposée est attendue au cours de la journée.